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EDMOND CHARLOT, éditeur

Michel Puche

Préface de Jules Roy

isbn 2-910457-06-0   14,94 euros

 

Chronologie illustrée des éditions Charlot, depuis l'ouverture en 1936 de la librairie " Les Vraies Richesses " à Alger. Catalogue complet des livres publiés par Edmond Charlot. Répertoire des principales collections : " Méditerranéennes " ; " Fontaine ", dirigée par Max-Pol Fouchet ; " Poésie et Théâtre ", dirigée par Albert Camus ; " Les Cinq Continents ", dirigée par Philippe Soupault ; " Ciel et Terre ", dirigée par Jules Roy...

SUITE EDMOND CHARLOT, éditeur

 

LE CRÉTIN DE CRÉTEIL

Paul Reynoird

Nouvelles

isbn 2-9505407-1-6   10,67 euros

 

Un recueil de nouvelles toutes de tendresse et d'émotion : des personnages pathétiques, une balade entre rêve et réalité.

 

 

HEURES

Marie Bronsard

Nouvelles

isbn 2-910457-14-1   10,67 euros

 

Plutôt qu'un recueil de nouvelles au sens strict, Heures est un récit au motif éclaté en quatre parties. La solitude s'y décline en ses états variés, avec pour contrepoint l'hiver, inclémente saison entre toutes pour les sinistrés de la vie. Solitude méditative d'un vieil homme, à midi, dont la fin, à la fois crainte et désirée, approche. Solitude amère d'une amante récemment abandonnée, en proie à l'insomnie. Solitude affolée d'une épave, au réveil pénible, dans le petit matin d'une cité aveugle. Solitude résignée d'une femme vieillissante, dans sa retraite méridionale, avec pour seule compagnie et réconfort, quelques bouteilles de vin auxquelles elle recourt pour affronter sa lucidité et la nuit.

 

 

IN MEMORIAM CASSIOPÉE

Marie Bronsard

Journal

isbn 2-910457-24-9   9,76 euros

 

Journal tenu durant la maladie, annoncée incurable, de Cassiopée, compagne féline - de fait une prière, comme révélée plus tard - et les quelques jours qui ont suivi sa mort, non pour s'en consoler, ni pour l'apprivoiser, pour, simplement, rendre grâce.

 

 

MARINE

Marie Bronsard

Récit

isbn 2-910457-22-2   10,67 euros

 

Entre chant et récit, l'errance d'une femme, dans un village au bord d'une Méditerranée indéfinie mais souveraine, en quête d'un ordre intime lui permettant de s'accoucher enfin, de se réconcilier.

 

 

CLICHÉS

Marie Bronsard

Récit

isbn 2-910457-43-5   10,67 euros

 

Trois fleuves, ici, convergent : celui qui charrie le souvenir de l'homme ; celui qui emporte tout un chacun, soi, on, au gré de son courant incertain ; enfin celui qui dissimule une mémoire fantôme revenant visiter des lieux désertés. Au point de convergence, les eaux se muent en bains d'acides, révélateurs d'une passion, dont la singularité n'occulte pas l'éprouvante banalité ; qui, au-delà, esquissent le portrait d'une génération, aussi généreuse que crédule et impitoyable ; fixent le détail des accommodements, regrettables parfois, mais nécessaires pour se maintenir en vie. Le lecteur est convié, s'il le désire, à combler les vides, à nourrir les silences de sa propre expérience. En ce meilleur des cas, ce ne serait plus le désenchantement qui prédominerait mais le réconfort, inespéré, de se savoir, certes, seul, mais semblable, mais ensemble.

 

 

LA LÉGENDE

Marie Bronsard

Récit

isbn 2-910457-55-9   12,96 euros

 

Une vieille femme se meurt. La narratrice l'a bien connue. L'existence de la mourante, à défaut d'être exemplaire, en raison de ses multiples mensonges et ruses, pour la plupart inutiles, voire risibles, d'une naïveté touchante au demeurant, n'est pas dépourvue de romanesque. Majorquine de naissance, Française d'élection, elle a traversé aux côtés de son premier mari, militaire en Indochine, les années fastueuses et frivoles d'Avant-Guerre. La mort de celui-ci, pour la France, en héros, par les œuvres d'un Japonais géant, à 35 ans, a hissé ce qui aurait pu ne rester qu'une anecdote surannée au rang de Légende, à la fois cruelle et dorée. L'évoquer c'est convoquer tous les protagonistes, la mère tutélaire, l'épouse, l'ami-futur second mari, la fille aînée-l'élue, le fils cadet-tant aimé de sa génitrice, le benjamin ; c'est lever le voile sur leurs natures et leurs secrets ; c'est en assumer l'héritage. Et ce faisant, honorer les morts, pacifier les vivants, absoudre, avec tendresse, sans complaisance, l'extravagante moribonde.

 

 

MELANCOLIES D'UNE AMAZONE

Marie Bronsard

Récit

isbn 2-915285-10-1   12,5 euros

 

« J’aimerais pouvoir penser qu’en cet automne terrible a voyagé au-dessus de nos têtes une planète maléfique, projetant son ombre néfaste sur la prairie de nos vies. Nous envisager comme seuls, simples jouets d’imprévisibles et malheureuses coïncidences m’attriste, me désespère. Je voudrais qu’il y eût un sens, le chercher, le trouver. Mais la douleur, la maladie, la mort n’ont jamais eu le moindre sens. Et je le sais.
Reste à s’y résigner. »

 

 

LUEURS suivies de MONODIES

Marie Bronsard

Poésie

isbn 2-915285-72-1   12 euros

 

Quatre saisons durant, tombée sous le charme des haiku, je m’étais essayé à, sinon reproduire la forme, du moins retrouver dans la fugacité, et dans la concision, dans son humilité aussi, une note apte à faire vibrer, longuement, un sens jusqu’alors resté insaisissable.
Ce sont ces Lueurs.
Une fois la fascination dépassée, ne s’est pas éteint l’intérêt pour le mystère et les multiples ressources que portent les haiku. Et c’est tout naturellement que j’ai appliqué le traitement déduit de leurs lectures et leur pratique, infidèle, certes, à la lettre, et à demi à l’esprit, mais dans ma quête si féconde, aux petites proses poétiques qui se sont données au fil du temps, les Monodies.
M.B

 

MARGINALES

Marie Bronsard

Récit

isbn 978-2-35780-013-7    13 euros

 

Les trois éléments qui composent Marginales ont répondu à la nécessité de tenir tête, la plume à la main, à un chagrin – il est plaisant de retrouver, une fois débarrassé des connotations enfantines, ce mot, juste et beau qui, à distance des cris sourds ou sonores du désespoir, du vibrato de la douleur, énonce doucement une peine, dont on ne saurait jamais être tout à fait consolé, mais sur laquelle un jour, plus tard, peut-être, on aimera à se pencher, avec tendresse, et nostalgie.
Chagrins de natures diverses, d’où la diversité du propos, une adresse – à Catherine de Grodzinska-Pillet – : Addenda, un cycle de poèmes : Partita pour voix seule – un murmure, une chronique : Tombeau(x).
M. B.

 

 

cochand.gif (190649 octets) CHRONIQUE DES AUTOMNES ENFUIS

Marie Bronsard

isbn 978-2-35780-005-2   20 euros

Troisième volet - après La Légende (1999) et les Mélancolies d'une amazone (2004) - d'une fresque autobiographique, non préméditée comme telle - tenant plus du patchwork que du panorama -, dont le motif essentiel, à défaut d'être central, est la mère de l'auteur, en tant qu'elle-même, Nanou, mais aussi en tant que dépositaire, parfois à son insu, des mystères, déchirements, incongruités, d'une lignée.
Quand Nanou - la Reine Mère, la gardienne de notre Légende - avait paru s'enfoncer dans les sables mouvants d'une insoutenable déchéance, la magie avait déserté la magicienne, et l'insouciance, l'enfant émerveillée que j'avais toujours été, peu ou prou, devant elle. Il avait fallu quitter ma benoîte existence - et la calme croisière des souvenirs revisités -, accueillir le pénultième avatar - l'ultime demeure secret - de celle que je n'avais pas vu vieillir, assumer les soins, le souci, sa colère, sa détresse - plus abyssale encore d'être méconnue -, son inconsolable nostalgie.
Pas un atome de mon corps, pas un neurone de mon cerveau ne se sont dérobés. Le sang avait parlé.
En conduire le récit, par-delà la trivialité de la situation, m'aura, sinon consolée, du moins permis de redéployer l'éventail de notre singulière - et paradoxale - passion.
M.B.

 

ABAT-JOUR

Arezki Métref

Illustrations de C.-H. Bartoli

Poèmes

isbn 978-2-9104ic57-12-9   11,43 €

 

 

Ces textes poétiques d’Arezki Métref accompagnent des illustrations de Claude Bartoli. Textes et gravures s’entrelacent, se couplent, se juxtaposent ou s’éloignent l’un et l’autre pour dire d’une même voix ou avec des accents divergents « une errance à l’orée des vagues, un feu coincé entre les galets, une empoignade de méduses » (Tahar Djaout). Une kermesse d’images rares, une présence souveraine.

Prix Claude Sernet 1996

 

SINDBAD, EMEUTIER suivi de L'EVANESCENCE DE TIN-HINAN

Arezki Métref

Illustrations de Tala M'loult et Arezki Metref

Poèmes

isbn 2-915285-14-4    11€

 

Sindbad fait son dernier voyage. Retenu à Alger à cause de son passeport périmé, il est soupçonné par un commissaire d’être de mèche avec les émeutiers. Récit poètique d’une navigation à travers les dédales de la violence et du rêve. Nostalgie de la mer naufragée, quand elle se transforme en désert. L’autre rive, c’est l’évanescence de Tin-Hinan, princesse berbère, croisée dans un café au nom vieux comme l’errance : Exil.

 

 

DOUAR

Une saison en exil

Arezki Métref

isbn 10 : 2-915285-30-6      isbn 13 : 978-2-915285-30-7    13€

 

L’exil, c’est attendre. Attendre les nouvelles du douar. Attendre d’avoir une piaule. Attendre des papelards. Attendre un ami, une amie, des amis. Attendre que les météos s’améliorent, celle du temps, celle de la politique. Attendre d’entrer dans le cercle. Attendre, à défaut, de le briser. Attendre enfin la fin du cercle…
Donc, te voilà dans la queue de ceux qui attendent. Comme eux, tu ne sais qui, quoi, comment… Attendre te devient simplement une raison sociale, une identité à part entière, le motif vital pour lequel le matin tu te lèves.

 

Revue de Presse

 

 

  

cochand.gif (190649 octets)PROMÉTHÉE, L'AMOUR

Arezki Metref

Poèmes

Illustrations de Hamid Tibouchi

isbn 978-2-35780-005-2   15 euros

 

« Quelqu’une a dit d’éteindre enfin ces feux
disséminés à la surface nocturne de la chair.
Elle a dit aussi de réinventer l’abécédaire
de l’offrande, ultime chant.
Le matin, bâtard, venait de naître à la sauvette. »

 

 

 

L'ÉPOUVANTAIL RENVERSÉ

 

Michel Lemaire

Policier

isbn 2-9505407-5-9   12,20 euros

 

Un politicien poursuivi par un maître chanteur dans une affaire de mœurs fait appel à son vieux copain Bertin, le détective privé. Humour, castagne et tendresse.

verdure.gif (31301 octets)JE DEMANDE A VOIR

Jean Verdure

Poèmes

Préface de Moreau du Mans

Illustrations de Claude-Henri Bartoli

isbn 2-910457-27-3   10,67 euros

 

Dans cet ouvrage au titre révélateur, Jean Verdure exprime très naturellement la vocation première de son écriture d'aujourd'hui, cette nécessaire démarche orientée vers une salutaire connaissance de son intégralité d'être vulnérable et blessé, une figuration palpable et claire de ce qui le compose, l'anime, l'interpelle, l'angoisse comme une énigme non décryptée, un mystère seulement accessible " à qui comprend que rien ne va sans dire ".

 

 

PAR BONHEUR

Jean Verdure

Poèmes

Illustrations de Marie-Christine Brambilla

isbn 2-910457-51-6   10,67 euros

 

Chaque poème est, pour Jean Verdure un état de lieu, chaque livre est un chapitre de journal de bord." J'écris comme on laboure, obstinément, le front baissé."

 

 

LES CHANTS DE L'INACCUEILLIE

Tatiana Roy

Poèmes

Préface de Jacques Lacarrière

isbn 2-910457-30-3   10,67

Parce qu'elle est poète, Tatiana Roy, se sent étrangère à elle-même, désertée par l'espoir et la certitude, déplacée en des lieux où elle se découvre partout inaccueillie. Poèmes de l'inaccueillie mais pas de l'inaccomplie. Pour éprouver ce sentiment d'intense désertion, il faut justement avoir été intensément habité. Pour ressentir sa propre étrangeté, il faut auparavant n'avoir fait qu'un avec soi-même.

 

 

SUEURS DU TEMPS

Michel Butor

Poèmes

Illustrations de Claude-Henri Bartoli

isbn 2-910457-33-8   10,67 euros

 

La rencontre "africaine" entre un plasticien et un écrivain.

Voyage dans l'imaginaire d'une affabuleuse Afrique entre violence et magie...

 

  

cochand.gif (190649 octets)D'UN PARADIS A L'AUTRE

Georges Cochand

Roman

Préface d'André Belzon

isbn 2-910457-41-9   17,53 euros

 

Du suspens, de l'amour, de la poésie, Venise... et un sujet brûlant : l'euthanasie. " On les avait présentés, au cours d'une soirée chez un ami commun... Une de ces réunions où on ne connaît pas grand monde et où on est condamné à rester debout, un verre à la main, jusqu'à une heure du matin...".

 

LA PASSERELLE

Georges Cochand

Roman

Préface d'André Lama

isbn 2-910457-56-7   17,53 euros

 

la relation frère sœur lui convenait très bien. Y renoncer pour en faire une relation homme-femme aurait été sans doute la solution la plus commode, encore fallait-il pouvoir réaliser ce passage. Pour que l'homme passe de la vision directe qu'il a d'une femme au désir, il faut qu'une série d'images s'interposent... un film... On dit les fantasmes...
"Ils sont", a écrit Kundera, "une passerelle entre la réalité et l'inimaginable."

 

LA RACINE

Françoise Escholierracines illustr.jpg (18063 octets)

Nouvelles

Préface de Jean Joubert

isbn 2-910457-45-1   10,67 euros

 

Dans les scènes en apparence familières qu'elles nous proposent, réalité et surréalité peu à peu se confondent dans une osmose singulière. Une racine trouvée sur une plage devient un homme - un homme-racine - qui envahit l'existence d'une jeune fille et la tient sous un charme que l'on devine destructeur. L'héroïne d'un autre récit, née sous le signe des Poissons, est sujette à de brusques crises d'écailles. Un banal enterrement de campagne s'achève sur une vision fantastique.

 

 

POUR LES YEUX D'ANITRA

Françoise Escholier

Roman

 

isbn 978-2-915285-87-1   13 euros

 

L'histoire d'amour de Thomas et Anitra, entre passion et romantisme. Lorsque Anitra devient aveugle, Thomas renonce à son métier pour vivre avec elle au Mas Noir qu'ils ont acheté ensemble. Ils y demeurent pauvres et seuls, coupés de tous leurs amis.

 

TUER HENRI

Justine Osnac

Roman policier

isbn 2-910457-47-8   14,48

Ce matin, j'ai décidé de tuer mon mari. Henri est-il un pourri ou un cinglé, ou les deux ? Une chose est certaine : Henri ne jouit pas d'une cote de popularité élevée. Il roule en terrain dangereux, et je me félicite de ne pas occuper la place du mort à ses côtés. Tuer Henri est devenu un projet commun à pas mal de monde. C'est facile à comprendre. Sa fatuité vorace le pousse au parasitage et le rend encombrant. Lui qui aurait rêvé d'être la coqueluche des uns et des autres n'a réussi qu'à déclencher des allergies. Ma décision est prise. Henri n'aura pas l'occasion de se faire ausculter par un jury. Je m'occuperai de lui administrer un traitement radical qui ne laisse pas la moindre possibilité de récidive. L'Enfer est, paraît-il, pavé de bonnes intentions. Je n'en ai aucune. Je n'ai donc pas à m'en faire.

 

 

FEDERICO GARCIA LORCAGarcia Lorca.gif (216961 octets)

Emmanuel Roblès

isbn 2-910457-49-4   10,67 euros

 

Emmanuel Roblès fût l'un des premiers traducteurs de Federico Garcia Lorca aux Éditions Edmond Charlot : Prologue (Alger, 1940, " Méditerranée ") et Romances historiques (Alger, 1942 " Poésie et théâtre ").Ce texte est celui d'une conférence prononcée à Paris au Cercle de la Loggia, le 19 janvier 1946, au cours d'une manifestation d'hommage à Garcia Lorca, à laquelle participèrent Germaine Montero, Hélène Gerber, Marcel Lupovici, Pierre Emmanuel et Tristan Tzara. Il a été édité, à Alger en 1949 par Edmond Charlot dans la collection Rivages.

 

 

LE PÈRE OFFERT

Gemma Chaix-Durand

Récit

isbn 2-910457-57-5   10,67 euros

 

Elle pense à sa mère dans cet instant interrompu. Dans ce souffle de voix et de respiration qui reste suspendu. Dans cet aigu du violoncelle, qui hors du temps, s'immobilise avant la descente aux sons graves. Dans ce moment où le fil de la vie se dégage du temps et où l'émotion seule bat la mesure.

- oui, ils se sont beaucoup aimé... - ... et ils ont eu un enfant.


LA FEMME ABSENTE

Gemma Chaix-Durant

Récit

isbn 2-910457-71-0   10,67 euros

 

Après un long moment, l'un d'eux s'est approché. A voulu s'asseoir auprès d'elle, elle a souri. A voulu parler avec elle, elle l'a écouté.

Il est le seul à avoir vu la femme absente. Ou peut-être est-il le seul qu'elle ait laissé s'approcher, ou qu'elle ait invité d'un regard auprès d'elle.

Il a l'âge qu'elle avait dans la dernière année qu'elle a vécue ici. Quand la maison était la sienne.

Quant son père et sa mère donnaient des fêtes l'été autour du magnolia.

Et quand sa mère pleurait la nuit parce qu'elle devait mourir.

 

 

CE PETIT HAMEAU DU MATO GROSSO

Stéphen Bertrand

Poèmes

isbn 2-910457-59-1   11,43 euros

 

Si l'on voyage, et que l'on soit poète, en ce Brésil démesuré, désertique ici, saturé d'eau là-bas, sous un soleil accablant qui est un brasier - il y a brasa, braise dans Brasil - on prend la route des utopies, escorté de richesse et de pouillerie, de modernité et de reliques. C'est un monde ancien : peut-être un paradis perdu ; mais il est aussi à naître : peut-être un autre rêve. On ne le découvre que pour autant qu'on s'y découvre soi même étrange plus qu'étranger, livré aux sortilèges, aux cruautés de la lumière, à l'ombre moite distillant une nostalgie qui se glissera dans les bagages du retour. Saudade. Ces poèmes en sont les témoins et les traces.

 

BEAU CALCAIRE, NOTRE MEMOIRE

André Miquel

Poèmes

isbn 2-919457-62-1   11,43 euros

 

La vie sépare ceux qui s'aiment, comme dit la chanson... Ainsi d'un homme et de son pays. Quand le voyage, trop rare, ramène le premier à l'autre, quand le rêve, infatigable, lui, l'y fixe pour jamais, ce qui surgit, c'est le corps d'une terre, le calcaire magique, pénétrable, sous les arbres, herbes et fruits qui l'habillent, avec leurs odeurs. Un paysage, donc, et aussi quelques lieux privilégiés, visités dès l'enfance et puis revisités, de moins en moins, hélas, quand l'âge les rend, pour certains, inaccessibles. Et des noms, ces noms dont nous savons, depuis Proust, la puissance. Comment dire tout cela ? On a choisi, dans un instinct qui s'est peu à peu rassuré sur lui-même, le vers, rythmé et rimé, fortement parfois. Pas, à vrai dire, pour le simple exercice : pour transformer le désir d'amour, comme on disait, en une chanson.

 

JUSQU'A 16 ANS

Une enfance en Languedoc

André Miquel

Récit

isbn 2-910457-97-4         12,50 euros

 

Ce livre n¹est pas la saga d¹une famille, même si celle-ci y tient sa place, éminente. Il n¹a d¹autre propos que d¹évoquer une formation, à sa manière, les débuts d¹une destinée parmi d¹autres. Sur fond de mémoire, et comment faire sans ? Le prince syrien du XIIe siècle, Usâma, dont l¹auteur a traduit les souvenirs, en était là lui aussi ; le vieil homme ne se rappelait jamais mieux, avec tant d¹émotion en tous cas, que lorsqu¹il évoquait les débuts de sa vie : « il avait, comme moi, un pays, une famille et des maîtres. Je ne sais trop s¹il s¹est posé comme moi la question : ce monde où j¹écris maintenant est-il le prolongement de l¹autre, ou un abîme les sépare-t-il ? Ai-je vraiment vécu dans les deux ? »

 

POUR UN ADIEU

André Miquel

Poèmes
isbn 978-2-9152857-97-0        13 euros

 

« Montent à notre mémoire
des noms de fleuves et de mers
oubliés depuis toujours
Alors le ciel dévoile
le nuage dernier
de toute intercession...»

Ce recueil est fait de poèmes conçus en arabe et transposés en français, puis de poèmes réalisés dans l’ordre inverse.André Miquel a passé son enfance dans l’Hérault. Administrateur de la Bibliothèque Nationale puis du Collège de France où il occupa la chaire de langue et de littérature arabes classiques, il consacre maintenant son temps à l’écriture et à la traduction. Il vient de publier, dans la collection « Méditerranée Vivante », Le vieil homme et le vent.

 

 

 

 

LES AMANTS DE CLAMOUSE

André MIQUEL

 isbn 978-2-35780-059-5    10€

 


André Miquel a participé, comme membre du Spéléo-Club de Montpellier, aux explorations de la grotte de la Clamouse, qui devient ici le cadre d’un amour absolu où la terre et la roche auront finalement le dernier mot.

 

André Miquel, ancien Administrateur du Collège de France et de la Bibliothèque Nationale, a conservé vivant le souvenir de son Languedoc natal, ainsi qu’en témoignent, entre autres titres, Les lavagnes, Beau calcaire notre mémoire, Jusqu’à seize ans, Le vieil homme et le vent, Schéhérazade encore ou le manuscrit de Montferrier, Psaumes au pays.

 

LO MAUCOR DE L'UNICORN

LE TOURMENT DE LA LICORNE

Max Rouquette

Poèmes occitans,

version française de l'auteur

isbn 2-910457-65-6   17,53 euros

 

Recueil où s'approfondit une tendance amorcée dans les Psaumes de la nuit, celle d'une appel plus constant et plus libre aux forces qui nous habitent, nous agitent. Et constituent, autour de notre esprit de veille, la vision et jusqu'à la présence de tout cet univers obscur, parallèle au notre et qui contrairement à ses horizons limités, nous ouvre toutes grandes les portes d'un autre monde, aux limites du notre, mais étranger à lui. Dont la vision nous étonne et dont le regard nous fascine. Et nous interroge. Infiniment.

Site Max Rouquette

 

PRIÈRES POUR AURORE

France Parisy-Vinchon

isbn 2-910457-75-3   14,48 euros

Nouvelles

 

Le héros a découvert et aimé la Russie qu'Aurore, la femme dont il est épris, n'aime pas. Au gré de sa découverte, il a acquis quelques souvenirs sans grande valeur, un flacon ancien de parfum, quelques petits tableaux dont une église vue à travers les grilles d'un parc, un traîneau glissant dans une forêt enneigée...
Ayant perdu Aurore, il a l'idée d'écrire pour chacun de ces objets une nouvelle qui sera le produit de son imagination.
Peut être un jour Aurore lira-t-elle ces nouvelles et pourra-t-il, grâce aux "Prières pour Aurore" lancées comme une bouteille à la mer, la retrouver ?

 

VERS ET REVERS

France Parisy-Vinchon

isbn 2-910457-94-X    19 euros

 

Il était une fois... Pourquoi commencer par ces mots qui annoncent un conte de fée le roman de la vie Cécile Orloff.
Parce que cette vie parait tellement irréelle que beaucoup croiront que c'est un conte des mille et une nuits de malheur.
Pourtant, les héros de cette histoire sont de chair et de sang et ont vécu au jour le jour cette tragédie.
"Les Rouges, meurtriers du Tsar, je les abomine, mais la Russie, toute soviétique qu'elle soit, est ma patrie."
Ainsi pense celui qui porte un nom chargé d'histoire puisqu'il s'appelle Michel Mikaïlovitch Orloff. Au nom de cette fidelité, il décide de quitter Montpellier. Il entraîne sa femme qui le suit par amour et leurs six enfants dans l'aventure d'une traversée de l'Europe. Au bout d'un voyage cauchemardesque, il trouve l'enfermement dans un pays dont il ne pourra plus ressortir.
 
 

ISEUT

Assez de non-dit

France Parisy-Vinchon

Roman
isbn 2-915285-28-4      17,50 €

 


Trois couples adultes, parents et enfants, vivent dans une relative harmonie jusqu’au jour où des analyses médicales sont pratiquées sur l’une des deux jeunes femmes. La découverte de son ADN révèle avec brusquerie une vérité qui a été longuement cachée.
Simple non-dit, mensonge, trahison, scandale...
Quels jugements chaque protagoniste va-t-il porter sur le père de famille, sur son choix du silence ? Quels évènements tragiques vont en découler ?
Ce livre, bâti comme un roman-policier, traque avec minutie les conséquences d’un non-dit qui se voulait protecteur et qui se révèle créateur de désastre.

 

LE GRAND NON

Yves Chevallier

Roman

isbn 2-910457-83-4 95 F 14,48 euros

 

Chem Siba, jeune expert chargé par la Communauté Européenne d'animer des séminaires sur les quartiers en crise, traverse la région des Corbières. Émerveillé par la beauté des lieux, pétillant de courage et d'idées, il se laisse entraîner par les événements et s'arrête à Perpignan. Confronté à une succession d'épreuves initiatiques, il s'investit avec audace dans les relations humaines et s'engage dans l'action associative, au risque de se heurter à certains intérêts dans la région... Par son charisme, il mobilise une grande diversité d'hommes et de femmes de bonne volonté et au-delà du mélange des cultures et des religions, il les réunit autour d'une réflexion commune : "Que faire devant la violence, directe, individualisée, insidieuse et toujours destructrice ?"
Un roman dense et généreux "qui parle à l'âme" où la grande sensibilité de l'auteur se retrouve dans un style authentique et donc émouvant. Comme derrière une caméra, Yves Chevallier nous entraîne dans la réalité d'une vie presque ordinaire où tous les thèmes de notre société sont abordés. L'écriture est à la l'image de son auteur, toute en délicatesse et profondeur. C'est un chant d'espérance, que l'on fredonne encore longtemps après avoir refermé le livre.

 

MINUTES DE LA PEUR       

Poèmes d'Ales Debeljak

Traduits du slovène par Andrée Lück-Gaye

Préface de Yvan Mécif

isbn 2-910457-66-4 70 f   10,67 euros

" Ales Debeljak, jeune poète de langue slovène, a déjà publié dans son pays de nombreux ouvrages de poésie ainsi que des essais. Ses " Minutes de la peur", admirablement restituées dans la traduction qu'en donne Andrée Lück-Gaye (qui a contribué à faire connaître de nombreux auteurs slovènes dont Boris Pahor), est sa toute première oeuvre parue en France. Poésie empreinte de nostalgie et de mélancolie, elle dit l'inquiétude de l'homme dans un monde qui s'efface, loin d'une prose française dont la main gauche surveille de près ce que sculpte la main droite au travers d'analyses, de justifications ne cessant de se justifier pour asseoir le cénacle de sa propre production.La poésie d'Ales Debeljak préfère montrer, à l'aide d'images intimistes personnelles et de visions intérieures intenses, la légèreté et le mystère du réel et nous éclairer de quelques traces imprécises pour faire un peu de chemin dans la nuit porteuse de tous les mythes et de tous les rêves.Voici des traces dont nous pouvons être sûrs." (Y. M.)

 

DES LIEUX SANS IMPORTANCE

Daniel Bégard 

Illustrations de Patrick Singh 

isbn 2-910457-93-1   21 euros
  

Les lieux sans mportance n'importent qu'à nous-mêmes. Nous qui y vivons et les laissons venir, fuir et revenir à nos mémoires. Les récits de ce recueil enregistrent le quotidien de ces allées et venues pour ce qu'elles sont : des traces, des empreintes, des lumières et des ombres, des voix, des silhouettes, des ruelles et des plages, des images peintes et des pixels, des fragments d'actualité et des histoires ordinaires. Daniel Bégard propose un carnet de croquis, pour se souvenir de soi et des autres. En regard de ces textes Patrick Singh n'offre ni illustrations, ni interprétations. Il dit simplement, par le trait, l'huile et la photographie une autre respiration, un autre montage de ce carnet. Nos propres "lieux" et nos imaginaires investissent l'écriture comme celle-ci, en retour, traverse et nourrit la proposition plastique. Ce qui pourrait bien être le mode d'emploi et le coeur de ce livre.    

suite Patrick Singh

 

L'ÉPÉE A DEUX TRANCHANTS

Emmanuel Maffre Baugé

Roman

isbn 2-910457-98-2         19 euros

 

Les Francs et l¹église, ce sont les deux tranchants de l¹épée que lève Charlemagne pour donner forme et visage à son rêve : un empire unifié qui, un jour peut-être, pourrait s¹appeler l¹Europe...
Très loin d¹Aix-la-Chapelle, en Languedoc, deux de ses fidèles se retrouvent : l¹homme de Dieu, le moine bénédictin Benoît (dit d¹Aniane), et l¹homme de guerre, Guillaume d¹Orange, enfin touché par la grâce. Face à ces guerriers de la foi, un Barbare païen, le comte saxon Rodulfe, armé de haine et de vengeance. Ces hommes vont se livrer une lutte sans merci, dont dépend l¹avenir. Autour d¹eux, cent autres personnages, tendres, pathétiques, monstueux, font de ce roman terrible et magnifique une véritable chanson de geste – à l¹intention des Européens d¹aujourd¹hui.

 

ORIANE,

fille de Thau

Emmanuel Maffre Baugé

Roman

isbn 2-910457-99-0         16 euros

 

La pauvreté à dix-huit ans fait naître le rêve. Fuir son passé, partir, mais où ? Tel est d¹abord le destin d¹Oriane, fille de Marseillan, qui découvre l¹amour et les îles magiques des Antilles et de la Polynésie, tout en restant ancrée dans son refus de Dieu et son mépris de l¹argent. Le bonheur et le drame d¹une vie prise entre brisures et clairières.

ECOUTE S'IL PLEUT

Petite encyclopédie

Denis Drummond

Préface de Jérôme Garcin

Poésie

isbn 2-915285-09-8        12,50 euros

 

"A-t'on jamais offert avec une telle délicatesse ; tant raconté, en si peu de mots, assemblés ici comme pour la première fois et disposés selon une savante, sensible et lumineuse géométrie ? Lire ce poète, c'est entendre "des voix argentines", c'est boire "du lait de mésange", c'est caresser un "torse corseté de soie" et ouvrir "des tiroirs pleins d'oiseaux." C'est prendre le monde à pleines mains. Et ce n'est pas seulement lire. C'est aussi se révolter, aimer, prier, circumnaviguer, et vieillir sans jamais cesser d'être un enfant émerveillé." (Jérôme Garcin)


LES COMMENCEMENTS GRAVES

Petite encyclopédie (2)

Denis Drummond

Librement illustré par l'auteur

Poésie

isbn 2-915285-18-7        13,50 euros

 

Poésie qui nous offre, au-delà de son existence singulière, un horizon qui nous éclaire, une sorte de printemps charnel. L’idéal suggéré n’est pas à chercher dans un au-delà exilé, hors du réel. Il en est la forme accomplie. La vie frissonne en son étoffe mouvante.
Poésie qui est intelligence effective du monde y réinvente notre présence. Regard soucieux de vérité qui apprend à scruter les êtres et les choses : le plaisir devient un art de vivre, l’aventure des sens touche chez lui à la pensée la plus vive et la plus légère.
L’attention se fait alors prière au spectacle du monde. Certes, le spectacle est là, familier, mais si beau que c’est la première fois ; une grâce qui semble s’offrir.
L’aurore s’annonce, sûre du jour dont elle promet l’éclat.

 

 

ECRITURES HUMAINES

Petite encyclopédie (Epilogue)

Denis Drummond

Librement illustré par l'auteur

Poésie

isbn 2-915285-31-4        13,50 euros

 

« Notre âme avait soif, elle s’est désaltérée auprès de la beauté de ces poèmes qui apaisent et attisent nos brûlures. Nous valsons d’images en imaginaire et nous figeons face à l’évidence d’un vers qui parle à nos rêves, à nos sens : « Elle a ce beau visage qui est la foi des fous ». Tout est là, l’imprudence, la déraison et le choix incandescent d’offrir sa vie à la beauté.
Il a une foi qui donne chair au mystère, rien n’échappe à son regard. La vie ne passe pas, elle s’imprime. Pour Denis Drummond, même les chemises blanches « imaginent des rêves ». Alors on se souvient que pour nous aussi parfois, nos rêves s’imaginent. »
Blanche de Richemont

 

 

 

LA BALLADE D'ARDROSSAN

Denis Drummond

Roman-Tartan
isbn 2-915285-75-8        15 euros

 

En neuf chapitres et un épilogue, ce roman-tartan est un tissage de cinq genres littéraires (poésie, récit, correspondance, chronique, journal de bord) et de cinq thèmes (la mémoire, la vie, la mort, l’imaginaire et la connaissance) sur la trame du voyage entrepris en Ecosse par le narrateur pour y disperser les cendres de son père.

Coup de cœur de Jérôme Garcin (Nouvel Obs)    

 

Lire un extrait :

Récit
Il fallait partager. L’urne était là dans une boîte en carton. Je la croyais ailleurs, depuis dix ans. J’avais oublié sa forme. Pourtant, nous avions attendu longtemps après cet enfer crématoire ; ils avaient dû ramasser sans se brûler, attendre que cela refroidisse. Il n’y a pas de mémoire sans incandescence.
L’objet est une masse qui s’élance. Il y a du design là-dedans, un profil d’ogive, percolateur d’avant-garde pour cuisine minimale. J’ouvre. Un couvercle intérieur résiste aux doigts. Seule se laisse prendre une plaque de cuivre avec son nom et deux dates. La mémoire est conforme, norme d’inviolabilité, traçabilité aval.
Je cherche un objet sur la table où repose tout un bric-à-brac d’agence d’architecture, plans cotés, échantillons d’aluminium brossé, verre brun pour la façade et là, un trombone. Je décapsule. Bruit de petit pot qu’on ouvre avant de faire le train, le bateau, le cheval en dirigeant la cuillère vers une bouche naissante qui s’amuse trop pour retenir d’autres saveurs.
C’est étrange des cendres. Etrange en tout.
La mouture est inégale, du grain de sable à la poussière, avec ici et là des morceaux ou presque. Les massacres exhumés des grottes, entremêlant crânes d’aurochs, bisons et chevaux stenon laissent des morceaux de mâchoires, des alignements de molaires, avec parfois une arcade sourcilière dans le prolongement d’un museau. La mouture opérée par le feu extrême ne laisse aucune trace. La mémoire efface les pas qui mènent à sa perte.
La couleur est si claire, comme un calcaire écru tirant parfois vers l’ocre pâle. Une teinte d’os broyés, calcination à la température du blanc fondant. Rien de noir, rien de ce qui dans mes images est la couleur du feu après le feu, de la matière calcinée, cadavre d’épicéa dans la cheminée, face d’immolé sur un trottoir d’Asie, squelette de pinède sous les bombardiers d’eau. Non, la mémoire est écrue.
Je regarde dans l’urne ouverte qui libère d’un coup une odeur d’embaumement, corps parfumé d’essence d’aloès et de cardamone. Quelque chose qui prend à la gorge comme un parfum trop lourd qui puerait la mort à force d’en cacher l’odeur. Comment dix années plus tard, le feu atomiseur qui granule une compacité d’os peut-il conserver l’essence des onguents ? La mémoire conserve le souvenir de la toilette des morts.
Pourtant tout est calme là. Cette masse sableuse a l’aspect du repos. La mémoire se débat dans cette quiétude qui insupporte les égarés, laissés pour compte du devoir vivre dans l’abandon.
C’est cela que je suis venu faire, dans cette agence près de la Bastille, partager les cendres. Fine arithmétique de la séparation, ubiquité de la dispersion, ici plus tard au bord de la Seine, et là-bas, dans quelques jours, sur une île d’Ecosse, c’est de cela dont il s’agit.
Qu’est devenu le corps, où en est le deuil ? Nous sommes victimes de nous-mêmes ; ni chaîne de télévision, ni cellule psychologique. Nous sommes dans la vie. Qui s’en souvient ?
Un sac plastique transparent de la taille à congeler deux bars et un brin de fenouil a été apporté dans une boîte en bois qui servira au transport. Il faut faire le partage des cendres et là, plus que la mouture, la couleur et l’odeur, c’est le volume qui me saisit.
C’est fou ce qu’un corps peut contenir de cendres, une fois les étoffes, les tissus, les chairs vitrifiés, les humeurs pulvérisées. Je ne partage pas, je remplis scrupuleusement le sac d’où s’échappent des volutes de poussière. Les cendres dispersent leur propre poussière. Transvasement, corps rompu. Quelle idée de séparer ces cendres. C’est comme cela que naissent les figures fantomatiques. Faut-il que la terre de France erre encore à la recherche de la terre d’Ecosse ?
Je pense à toutes ces Marie convoquées par l’histoire : Marie de Guise, Mary Stuart accompagnée de ses quatre Mary, la Beaton, la Seton, la Fleming et la Livingstone, à l’époque où les clans n’étaient que bandes armées sans honneur ni loyauté. La fortune de la couronne d’Ecosse se comptait alors en moutons. Jacques V en possédait plus de dix mille.
Le sac une fois plein est disposé dans la boîte en bois, le tout ligoté par de larges bandes élastiques dont l’usage a été oublié. La mémoire est l’oubli de toute utilité. Elle sert les hommes qui la conditionnent, l’empaquettent, la sertissent, la sculptent, l’érigent, monumentale et muette. La mémoire se laisse modeler par nos oublis.
Il reste beaucoup de cendres dans l’urne. C’est un partage inégal qui chagrinera peut-être. La boîte close est mise dans un sac de couleur rouille, avec deux poignées de chanvre tissé et l’empreinte d’une tortue. On y parle de nature et de découverte. La mémoire s’estampille, argile fraîche ou papier recyclé.
Arrivé à la maison, je déposerai ce sac dans un recoin de cave, dans un lieu où les cendres étaient supposées être depuis toutes ces années, sans que la moindre question ne fût jamais posée.

 

LES QUATRE SAISONS DE MONSIEUR MONET

 

cochand.gif (190649 octets)Denis Drummond

isbn 978-2-35780-016-8   15 euros
 

 

Hanna le vit la première fois sur le quai n° 7. Il déambulait, un baluchon jeté sur l’épaule, feignant d’hésiter entre deux trains pour finalement n’en prendre aucun, puis disparaître dans l’escalier desservant le passage qui relie sous les voies la rue de Rome à la rue de Londres.
Elle vit sa tête plonger entre les barreaux rouges au moment où, son wagon s’élançant dans un mouvement parallèle, l’instant retenu jusqu’au ralenti, sa chevelure blanche un peu dégarnie ondulait sur la nuque au rythme des marches. Ce visage lui parut être une étrange figure de jeunesse, un port calme protégé par des rides creusées en sillons comme on borde un champ de fossés pour la pluie.
Elle savait d’une femme qui se faisait appeler La Goule que cet homme, connu sous le nom de Monsieur Monet, ne s’appelait pas Claude et vivait gare Saint-Lazare depuis plus de trente ans à l’emplacement des anciens docks de l’Ouest.

Denis Drummond, d’origine franco-écossaise, est né en 1955 à Paris. Sous le titre de Petite encyclopédie, il a publié trois recueils de poésie (Ecoute s’il pleut, Les commencements graves, Ecritures humaines), puis La ballade d’Ardrossan, son tout premier roman, salués par les lecteurs et la critique.

Réactions des lecteurs

"Un beau moment de lecture en août : un livre posé sur une étagère de la bibliothèque et que je n'avais pas encore lu. Nuit d'insomnie, et le sommeil s'est définitivement envolé ; j'ai lu d'une seule traite "Les quatre saisons de Monsieur Monet". J'ai été enthousiasmé par le découpage, celui des Quattro Staggioni, et totalement conquis par l'intrigue avec ce personnage extraordinaire de Léo - le dévisseur. Encore aujourd'hui je n'arrive pas vraiment me faire une idée précise, Léo schyzophrène? Double parfait, jumeau de chair et d'os, ou...? Quant au style, maitrisé, élégant, avec des références discrètes qui dévoilent un homme cultivé. Tant d'écrivains d'aujourd'hui sont si incultes ou simplement esclaves de l'air du temps que celà fait l'effet d'une source fraiche."
Bernard Lagarrigue

 

LE DETACHEMENT DU MONDE

Denis Drummond

Roman
isbn 978-2-35780-076-2        16 euros

 

« Sur le versant d'en face, à mi-hauteur, il y a un grand arbre. J'y grimpais petite et j'appelais ensuite pour que l'on m'aide à descendre. Il m'a toujours fallu de l'aide pour revenir en arrière. J'ai longtemps pensé que nos vies sont une sorte de gué séparant deux rives, celle d'un jadis qui nous hante et celle d'un après qui nous terrifie. Nos vies baignent dans ce passage, elles naviguent dans cet entre-deux, hantées et terrifiées. Et pour ne pas sombrer, nous avançons comme des enfants dans le noir, en chantonnant. »
Prise dans l'ombre de drames familiaux, Josapha entreprend un voyage hypnotique dans l'absolue beauté du monde où elle fait la rencontre saisissante des hommes poissons, des « écarlates » liseuses de pierre, et d'Issaï, la jeune fille aux oiseaux mouches.
Des labours de Toscane à la grande forêt de Papouasie, retissant la trame d'une généalogie violente et sensuelle, la jeune femme se met à l'épreuve de la mémoire et de l'oubli, passant à gué entre les rives d'ici et de là-bas, du feu et de la glace, du salut et de la rédemption, comme on retrouve dans le courant de la vie, la langue disparue, singulière et poétique, de son identité.

 

Presse :

"Superbe fable où l'héroïne entreprend un voyage auprès des hommes poissons et des liseuses de pierre. Prose très poétique où il est question de salut et de rédemption." Service littéraire, décembre 2016


 

 

SAGE PASSAGE A TANGER

Jean Rouaud - Jean Leccia

isbn 2-915285-13-6        16 €

"De l'art d'avoir un grand-père".

Texte de Jean Rouaud, illustrations de Jean Leccia.



 

 

TOUTES LES NUITS

Gérard Emmanuel da Silva

ISBN 2-915285-11-X    10 €

 

Trois poèmes seuls, trois poèmes liés.
Un tryptique se lit, du Songe taciturne à la Vision commune qui permet que soit nommée, vue et offerte une réponse à la question sans réponse.



 

LES PENITENTS DE MINE

Jean Tuffou

ISBN 2-915285-15-2   12,50 €

 

Jean Tuffou mêle dans son récit Les Pénitents de mine la mémoire, la parole, l’enracinement. L’acte d’écrire est d’abord passé par l’Histoire. Ce fils et petit-fils de mineur a réalisé trois ouvrages sur l’Histoire du Bassin minier de l'Hérault, puis a bifurqué dans l’imaginaire et la création.
Ce Pénitent rencontré dans les Indes Noires de Jules Verne devient le socle de sa quête identitaire. Hommes de feu, à la recherche du grisou, les Pénitents deviennent ici les protagonistes de la sociale, de l’humanisme.
La vérité, la justice se fraient des voies dans les sillons des impulsions collectives, des histoires de vies, des projections personnelles..


1907, MORT AUX FRAUDEURS

Jean Tuffou

ISBN 978-2-915285-85-3   12 €

 

1907, année emblématique. 1907, année marquée à jamais par la « révolte des vignerons ». 1907, c’était aussi la vie, la vie des gueux avec leurs ambitions, leurs principes, leurs amours... c’était la vigne, le vin, la fraude...
Jean Tuffou, dans 1907, Mort aux fraudeurs, nous livre un récit envoûtant, pittoresque, surprenant, plein de vérités. L’auteur mène avec pertinence reportage politique, fresque légendaire et fiction à l’aide de héros imaginaires et d’autres bien réels.
Une manière de nous réconcilier avec l’histoire, nòstra Istòria, celle du Lengadòc et de la vinha.
La vigne, culture et âme, d’une terre, d’un pays : c’est ce qu’il fallait à Jean Tuffou pour écrire l’une des plus belles pages de l’histoire du Midi.


 

GRENADE OUVERTE

Christine Ray

ISBN 2-915285-19-5     11€
 

Ce poème sur l’enfance de l’auteur en Algérie a été écrit en 2001, à une période où de nombreuses voix sont sorties du silence pour parler d’une guerre qui trop longtemps n’avait même pas eu droit à ce nom. Que sait un enfant témoin d’une guerre ? Beaucoup de choses et si peu. Longtemps, Christine Ray a pensé que sa mémoire de cette période n’avait pas d’intérêt pour d’autres que pour elle-même. Puis elle a souhaité que cette petite voix d’enfance heureuse et blessée soit aussi portée au dossier de cette période.
Son poème interroge les silences des adultes face à l’inconcevable, et l’inextricable proximité de la mort et de la beauté.
Elle le dédie aux enfants d’Irak, d’Afghanistan, de Palestine et d’ailleurs

 



ALPHABET POUR JOSEPH DELTEIL

Lettres à Choléra

cochand.gif (190649 octets)Jean-Louis Malves

Préface de Magali Arnaud

isbn 2-915285-26-8   17,50 e

 

« Alphabet pour Joseph Delteil » est un livre ambitieux car tu y parles le langage du cœur, tu y parles comme tu es, et le parler vrai n’est pas choix aisé : on lui préfère souvent les modes… Tu t’inscris ainsi dans la lignée de Delteil qui avait le parler franc. On le lui reproche encore.
J’aime le ton rythmé, la voix sûre et, à l’évidence, le plaisir avec lequel tu dessines, sur la carte du monde, les contours des lieux que tu aimes, les portraits de toutes celles et tous ceux qui sont l’éclatante diversité de l’humain.
On goûte ton livre à petites gorgées de lettres, selon l’humeur du moment car l’âme humaine est complexe et a besoin de se nourrir, tantôt de poésie, de révolte, tantôt d’humour ou encore d’enthousiasme : autant de sentiments que tu exprimes et qui font écho à notre faim.
Magali ARNAUD

Jean-Louis MALVES est né en 1947, à Fontcouverte en Corbières, au pied de la montagne d’Alaric, à deux pas de Villar-en-Val, le pays de Joseph Delteil.
Titulaire d’une licence ès lettres de l’université de Toulouse, il a vécu pour des raisons professionnelles durant vingt-cinq ans à Paris et réside aujourd’hui momentanément en Guadeloupe.
Il est auteur de « Delteil en Habit de Lumière » et de « Sol y Sombra : Joseph Delteil et André de Richaud » publiés aux éditions Loubatières.

 

 

DELTEIL SOLEIL

Jean-Louis Malves

 ISBN 978-2-35780-046-5    20e

 

A la différence de Delteil en habit de lumière et de Sol y Sombra, premiers ouvrages de Jean-Louis Malves, ce Delteil Soleil, comme l’Alphabet précédent, n’est pas un essai sur Delteil. Il s’agit d’un texte pour Joseph, d’un livre écrit non sur ordinateur, mais à la plume d’alouette ou à l’os de mammouth, d’une symphonie de paroles familières, d’un nouvel alphabet destiné à lui rendre hommage, composé dans le désordre qu’il paraissait affectionner pour lui rappeler, au ciel, les ambiances qu’il a connues sur terre.
Des lieux, des parfums des goûts et des sonorités, mille visages et autant d’aventures qui tissèrent, durant sa vie, la trame de ses quotidiens… Vingt six lettres pour toucher au cœur ses fidèles, pour se faire plaisir, dans l’espoir d’en donner.


Jean-Louis Malves est né en 1947 dans l’Aude, terre de Joseph Delteil. Après des études universitaires à Toulouse et à Paris, il a effectué une carrière de cadre supérieur, en métropole et outre-mer, dans la fonction publique d’Etat.
Il a écrit quatre livres sur Joseph Delteil et son œuvre, dont le présent
Delteil Soleil.

 

CAMUS - DELTEIL
La philosophie attrapée par les cornes

 

cochand.gif (190649 octets)Jean-Louis Malves

Préface de René Depestre

isbn 978-2-35780-075-5   17 e

 

Camus et Delteil se sont rencontrés. Une photographie, longtemps demeurée inconnue, les montre tous deux, souriants, le premier tiré à quatre épingles, le second en sabots de bois, en train de converser à la Tuilerie de Massane, la demeure de Delteil. Cette photo a déclenché la présente enquête, inattendue et passionnante, dans leurs œuvres et leur vie. Une enquête qui a pour objet de poursuivre cette conversation, interrompue avant même d’avoir été connue.
Pour surprenant qu’il soit, ce rapprochement entre Albert Camus et Joseph Delteil paraîtra évident à la lecture de ce livre.
Les deux écrivains, issus tous deux de milieux modestes, frappés jeunes par la maladie, durent attraper la vie par les cornes pour se faire une place, en résistant aux coups reçus, dans l’arène des lettres. Ce combat les rendit plus forts, leur permit, à leur manière, de défier la philosophie, de l’attraper à son tour par les cornes pour la contraindre, loin des savants concepts abstraits, à offrir la sagesse que, de tout temps, elle porte en elle. De nombreux thèmes leurs sont communs : refus de la peine de mort, lutte contre l’arme nucléaire, volonté d’accorder la primeur à la Nature sur l’Histoire ou quête permanente du bonheur ici-bas

Jean-Louis Malves est né en 1947 dans l’Aude, la terre de Joseph Delteil. Il a vécu trois ans, en qualité de coopérant, à Alger, la ville d’Albert Camus. Après des études universitaires à Toulouse et à Paris, il a effectué une carrière de cadre supérieur, dans la capitale, en métropole et outre-mer, dans la fonction publique d’État.
Il est déjà l’auteur de quatre ouvrages, dont Delteil en habit de lumière (1992) et Delteil Soleil (2013), autour de la vie et de l’œuvre de Joseph Delteil.

 

 

MARIUS ET ULYSSE

Pierre Pitiot

ISBN 2-915285-27-6    13 €

Pourquoi nous avoir dissimulé si longtemps la vérité sur l’Odyssée, sur Ulysse, sur les habitants de l’Olympe ? Pourquoi ne pas nous avoir révélé la vraie nature d’Homère, aède de parade mais journaliste alcoolique...?
Voici, enfin, des révélations incontestables (et courageuses) sur le vrai déroulement du voyage d’Ulysse que la rancune des Dieux envoya non seulement dans l’espace de la Méditterranée, mais dans ces temps futurs ? L’auteur, qui a reconstitué les événements avec minutie nous montre Ulysse et ses matelots abandonnés sur une plage du golfe du Lion au début des années cinquante, époque heureuse pour la majorité des Français, douloureuse pour le mari de Pénélope et ses marins grecs, persécutés par Poséidon. Athéna, heureusement, veille sur lui, mais aussi Marius, enfant du pays, qui lui accorde son amitié et dévoile au héros la vraie nature de la Méditerrannée.
Entre enquête policière, conte fantastique, récit mythologique et chronique en forme de galéjade, Pierre Pitiot nous embarque dans une histoire ébouriffante, haute en couleurs, qui est aussi un chant d’amour vibrant à la Mare Nostrum.


Pierre PITIOT réside à Montpellier où il est né en 1932. Co-fondateur du Festival du Cinéma Méditerranéen, qu’il dirigea pendant 25 ans, il en est aujourd’hui le président. Premier directeur de la médiathèque Fellini de 1977 à 1987, « visiting professor » à l’Université de Louisville (USA). Pendant 11 ans, il enseigne le cinéma dans un lycée de Montpellier ; actuellement chargé de cours à l’Université.
Conférencier, animateur de manifestations cinématographiques, il a rédigé de très nombreuses chroniques pour la télévision, la radio et la presse écrite ; il prépare un recueil de ses principales chroniques. Pierre Pitiot est chevalier des Arts et Lettres.

 

 

LE FIGUIER
Chroniques du Sud profond

Pierre Pitiot

 ISBN 978-2-915285-98-7    13e

 

Voici l'histoire d'un arbre magique, hors du commun ; il est doué d'entendement, capable de conserver des souvenirs et de les raconter. Il a poussé, contre vents et marées dans le jardinet de ceux qu'il nomme "ses protégés", tout proche de la mer.
Ce sont là ses mémoires, qui relatent des faits majeurs survenus au cours de ses cent cinquante années d'existence.
À lire comme un précis d'histoires imaginaires où se succèdent le dérisoire, le tragique et le drolatique, sans cesse baignés par les vagues d'une Méditerranée "toujours recommencée".

Pierre PITIOT réside à Montpellier depuis sa naissance dans les années trente. Co-fondateur, directeur pendant vingt-cinq ans du Festival du Cinéma Méditerranéen. Conférencier et critique de cinéma, il a assuré de très nombreuses chroniques dans la presse écrite, radiophonique et télévisuelle. Il occupe une retraite studieuse en rédigeant des récits de fiction.

 

 

FAMILLE EN BORD DE MER

 

cochand.gif (190649 octets)Pierre PITIOT

Préface d'André Laurens

isbn 978-2-35780-043-4   14 euros

 

"Ce n’est pas là la station balnéaire que connaissent les « parisiens » – soit tous ceux qui vivent au-delà de Nîmes et ont la peau si blanche et puis si rouge – ce n’est pas non plus celle des Montpelliérains, gens de passage, c’est le Palavas des origines, résultat d’un assemblage dont les descendants ont préservé les traces. En un hommage affectueux et complice, Pierre Pitiot leur restitue ce qu’ils lui ont appris et le transmet à son tour : le parler haut, la faconde, la dramatisation allégée par la dérision, la gourmandise des bonnes choses et d’abord de celles qui viennent de la mer, un fort individualisme mâtiné de solidarité, une culture venue de loin dans le passé et d’autres rivages que celui-ci, bref ce qu’il définit comme « l’essence de la Méditerranée ». Elle est l’objet de sa vraie foi, hautement revendiquée, qu’il a illustrée dans d’autres domaines. A coup sûr, nombre de ses lecteurs se reconnaîtront dans ces mémoires d’outre-plage et communieront dans leur tendre et plaisante célébration." (André Laurens)


LE PRINCE ET LE COMEDIEN

Comment la gloire vint à Molière

Georges Bégou

Préface de Patrick Poivre d'Arvor

isbn 2-915285-33-0   19 €

 

1653. Molière depuis belle lurette parcourt la France à la tête de l’Illustre-Théâtre. Il a trente et un ans, il aime la comédie et la vie... Madeleine, la légitime, Catherine, la consolatrice, Marquise, la rebelle, virevoltent autour de lui.
A Pézenas, petite mais bouillonnante capitale fédérale du Languedoc, il rencontre un jeune seigneur de sang royal – frondeur en exil – le prince de Conti. Ambitieux, libertin, cynique mais lettré et friand de divertissement... Voici Molière nanti d’un protecteur riche, puissant qui le pousse à écrire ses premières pièces... et veut être son ami. Mais à quel prix ? Le chemin de cette amitié n’est pas très carrossable. Conti sent le soufre et, l’époque oblige, un acteur – aussi talentueux soit-il – est un valet qui mange à l’office et qu’on loge dans les dépendances.
Dix ans après cette aventure, lorsque Molière écrit son Dom Juan, séducteur, suborneur, grand seigneur méchant homme, il brosse impitoyablement le portrait de Conti. Celui-ci le méritait-il vraiment ? Entre l’Art et le Pouvoir, les choses ont-elles vraiment changé ?

Georges Bégou, journaliste, écrivain, dramaturge, est natif du terroir piscénois et grand connaisseur de son histoire. Avec jubilation il lève le voile sur les trois années méconnues – pourtant si romanesques et fondatrices – qui firent d’un comédien le prince emblématique de la langue française : Molière.

Revue de Presse

 

PAPILLONS D'ENCRE

Jean-Marie de Crozals

ISBN 10 : 2-915285-68-3
ISBN 13 : 978-2-915285-68-0   13,50 €

 


“A ce moment-là, ses joues frémirent au contact de l’herbe qui ployait sous le vent, allongé de tout son long, yeux grands ouverts face au ciel, ses membres commençant à goûter le repos de tous les sens, fermement enraciné par le dos tout son corps s’étira et prit la mesure de ce qui l’entourait, et d’un seul coup la vibration secrète du champ entra en lui, prairie, ciel, arbres et lumière, tout cela le rejoignit en un seul et immense souffle, il tourna sur lui-même et, corps implosé littéralement, sa pensée se volatilisant dans le monde, il se dissipa.”
Domaine d’Espine, Tarn, Mai 1967


Jean-Marie de Crozals est né à Béziers le 14 Février 1949, ses premiers poèmes datent de 1966. Il participe avec des peintres, des musiciens, des danseurs, des poètes à des lectures et à des créations de livres d’artistes. L’écriture pour lui au jour le jour est essentiellement, selon l’expression de Roberto Juarroz “fidélité à l’éclair”.

 

 

LE POEME ET SON JARDINIER

Jean-Marie de Crozals

ISBN 978-2-35780-054-0   10,00 €


« Art poétique » qui prend source, impulsion et inspiration parmi l’expérience et le partage de l’atelier d’écriture de « La voix du poème » initié à Pézenas à la librairie Domens au début de l’année 2009. Durant ces années de rencontres humaines et textuelles – cœurs et poèmes croisés dans un cercle d’amitiés lumineuses – s’est forgée peu à peu une vision de l’écriture poétique et un désir profond de partager et transmettre ce regard et cette voie à tous les ami(e)s de l’atelier.
Donc désir sincère et passionné de relayer un humus et un terreau de vie qui me nourrit et me dévore simultanément tout au long de mon existence. Et, filant la métaphore, ce jardin livré en l’état, aux vents, aux oiseaux, aux papillons et aux abeilles, mais aussi aux taupes et aux mauvaises herbes, je le laisse en friche de Beauté à tous les jardiniers du poème.


Jean-Marie de Crozals, poète et passeur de poèmes, s’est retiré dans les monts de l’Espinouse pour cultiver son jardin. Né à Béziers le 14 février 1949, ses premiers poèmes datent de 1966.

 

 

 

LOUANGE DE L'ARN

Jean-Marie de Crozals

Préface de Myriam Piccinali

Photographies de Fabienne Forel

 

ISBN 978-2-35780-077-9   11,00 €


L’Arn est la rivière de mon enfance et de mon adolescence. J’ai fréquenté entre 1960 et 1975 cette rivière qui prend ses sources près du lac de Vesoles dans le Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc. J’y ai fait les quatre cent coups et même plus, pêchant vairons, goujons, écrevisses et truites fario, jour et nuit longeant amoureusement ses berges sauvages, j’y ai vécu premiers émois, premières amours s’aiguisant et s’écoulant au fil de l’eau.
Nous nous sommes rencontrés à nouveau Arn et moi cinquante ans après et j’ai redistribué quelques gouttes de cette eau vive dans l’escarcelle du poème savourant ainsi le temps éternel dans la main vidée de son poing.

 

UNE FLEUR SANS EGALE

Jean-Marie de Crozals

ISBN 978-2-35780-122-6   12,00 €

 

Quelle est cette « fleur sans égale » sinon l’épiphanie sans fin de l’invisible chatoiement de l’éveil à la vision. Cette fleur « est sans pourquoi, elle fleurit parce qu’elle fleurit » (Angelus Silésius), elle est la jeunesse épanouie de l’éternelle saveur. Apprenons à fleurir et à goûter l’ivre saveur de l’ineffable beauté, à saisir la vérité de l’instant où l’éclosion devient révélation. Sa louange se voudrait ici résonance de son chant où la fleur est le temps de l’éternelle éclosion.
« Le parfum des lotus rouges faiblit
Déjà la natte sent la fraîcheur de l’automne.
Ma robe de soie légèrement dégrafée
Je monte sur la barque d’orchidée.
De quel nuage attendre un message ? »
Li Qingzhao 1084-1141

Jean-Marie de Crozals, poète et passeur de poèmes est également directeur artistique du Festival de Poésie sauvage à la Salvetat sur Agoût, animateur de l’atelier de « La Voix du poème », programmateur d’un café culturel et de « La Poésie sur un plateau » au Jardin des Poètes de Béziers. La devise de son blason poétique est « fidélité à l’éclair ».

UN TABLEAU     UNE VIE

Véronique Born - Jean-Marie de Crozals

ISBN : 978-2-35780-029-8   26€

 

« un tableau, une vie », comme si le pinceau projeté à la vitesse d’une flèche dans le vide de la toile blanche recueillait – tel « l’unique trait de pinceau » du peintre Shitao – toute la force accumulée et libérée dans l’acte de peindre.


Un tableau une vie, tableaux de Véronique Born, poèmes de Jean-Marie de Crozals.

20x20, 62 pages, 19 reproductions couleurs. édition limitée et numérotée.

Site veronique.born.free.fr

 

 


CHEMINS DE HAUTE MER

Marie-Laure Veyron

isbn 10 : 2-915285-29-2
isbn 13 : 978-2-915285-29-1   13 €

 

« Et son chemin mystérieusement a rejoint le mien et infléchi ma vie, l’ouvrant à des horizons inattendus. Pour moi, la vie toute simple vécue par des millions de femmes s’est révélée expérience unique, difficile et riche. Je n’avais rien réfléchi, rien imaginé et la vie m’a offert au travers de mes enfants et de ceux qui nous ont rejoints un chemin d’humanité, expérience belle et dangereuse, navigation au long cours, chemin de découverte de soi et de l’autre, compagnon et enfant, dans sa proximité et sa radicale étrangeté. »

Marie-Laure Veyron est née et a grandi en région parisienne. Elle habite maintenant dans le Sud de la France. Agrégée de Lettres classiques, elle a partagé avec des générations d’adolescents son goût des textes et sa passion des mots. Ils la conduisent aujourd’hui à l’écriture et à l’étude des textes sources de la civilisation judéo-chrétienne. Couverture : encre de Claude Henri Bartoli

 

 

 

J'ECRIS POUR CONSOLER LES MORTS

 

cochand.gif (190649 octets)Marie-Laure Veyron

 

isbn 978-2-35780-018-2    13 euros

 

Après un premier récit autobiographique, Chemins de haute mer, Marie-Laure Veyron nous livre un roman qui, dans une langue pudique et poétique, explore, à travers le cheminement intérieur de ses personnages, la complexité des liens familiaux. Récit de la perte et de l’oubli impossible, récit de l’enfance avec ses enchantements et ses blessures, récit d’une transmission qui, malgré tous les silences, s’opère en ligne brisée à travers trois générations de femmes.


« Sa voix s’éteint. Malgré les années qui le séparent de ces instants, il ne peut achever sa phrase. Cet homme si maître de lui ne peut prononcer le mot qui évoquerait celle qu’il a perdue lorsqu’il avait deux ans. Je regarde ce visage où l’arête des os laisse transparaître ce qu’il sera sur son lit de mort, ces yeux fermés qui refoulent les larmes. Il reprend son souffle et poursuit son récit...
Je crois que c’est ce jour-là que j’ai décidé de remonter le temps. »

Marie-Laure Veyron est née et a grandi en région parisienne. Elle habite maintenant à Montpellier. Agrégée de Lettres Classiques, elle a partagé avec des générations de lycéens son goût des textes et sa passion des mots qui l’ont conduite à l’écriture.

 

 

AILLEURS EN SOI

cochand.gif (190649 octets)Claudine Bertrand

isbn 10 : 2-915285-69-1
isbn 13 : 978-2-915285-69-7   13 €

 

 

Voici une poésie de l’errance intérieure qui propose un voyage aux confins de l’ailleurs et qui, dévoilant des signaux dans la nuit, s’insinue dans une forêt de mots. La langue, par laquelle s’impose l’impalpable imaginé sans relâche, façonne irrémédiablement la solitude et traverse la cruauté du temps. Ainsi le corps, dans une ponctuation brisée, fragmentée, réclame justice et, réinventant l’ailleurs, le lointain aux mille visages, révèle au monde qui nous sommes.
Ailleurs en soi questionne l’être et l’univers en proie à de nombreux soubresauts où s’articulent douleur, mascarade, stupeur, égarement et, par le pouvoir des mots, reconstitue un récit poétique autour du manque dans l’urgence de dire l’univers qui nous réclame. Ici le discours poétique est souverainement irréductible !

Claudine Bertrand est née au Québec. Professeur de littérature, poète et essayiste, elle défend une écriture des femmes au travers de conférences, d’ateliers d’écriture et de la revue Arcade qu’elle a créée en 1981. Récemment, elle a fondé le site internet mouvance.ca.
Elle a obtenu en 2001, le prix
Tristan-Tzara pour son œuvre Le corps en tête.

 

TRISTAN Fantillage
Nouvelle et adaptation théâtrale

Sébastien Miro
Illustrations de Charlotte Jubelin

ISBN 10 : 2-915285-73-X     ISBN 13 : 978-2-915285-734     10 e

 

Un petit tour, puis deux, puis trois, Tristan a huit ans. Ses pieds comme sa caboche tournent en rond dans sa chambre où seul dort le chat Gribouille.
Une maison, perdue au pied d’un vieux chêne, emmitouflée d’un grand manteau de nuit, éclairée par Madame Lunette déguisée en croissant.
Tristan parle à sa seule grande amie, Mélancolie, depuis que maman a disparu. De sa moitié envolée, il héritera des mêmes bouclettes atypiques et de ses yeux aux longs cils énigmatiques. Tout seul mais entouré de questions : Suis-je une Garnille ou un Fillaçon ? avec pour réponses ses propres résolutions, son humour et son imagination.


Sébastien Miro est comédien, marionnettiste et auteur.
Il rêve souvent…

 

 

LAPS CLAIR

José Sales Albella

isbn 978-2-915285-79-6   17 euros

 

« Commencer par soi ? Commencer par sa nature ? Tous les éléments, tous les mots de ce récit sont un seul échafaudage, fait de rêve, d’espoir…
Je cherche le curage de ces laps clairs, moments si rares où tout est vertige et nouveau. »
« Mais il y a toujours le regard simple de mon enfance qui veut croire dans les choses tacites et sans fiel, dans la cruauté aussi, mais sans rigueur ni rancune.
Je crois voir la tourelle des inventions, je crois voir la logique qui structure ce monde, mou et réactif. Car ici tout vit de la même façon, tout est conditionné et constant, sans temps, surtout sans temps. »

José Sales Albella est né en 1964 à Coves de Vinroma (Espagne). A publié Des pas vers les chemins (2000) chez Domens. Il vit à Montpellier où il travaille à l’école des Beaux-Arts.
Sa quête, ses questions ne se cantonnent pas à un seul medium d’expression, développant parallèlement à l’écriture tout un travail où la peinture et le photomontage ont une place majeure.

Vos réactions

Site José Sales Albella

 

 

LE ROCHER DU MAURE
Roman

Claudine Marciano

ISBN 978-2-915285-86-4    12e

 

Le grand avantage des pays méditerranéens, c’est de pouvoir vivre en plein air. « Elle était tombée sous le charme de ces artistes dont l’unique toit était le feuillage des platanes qui filtrait la belle lumière du Sud. »
Le principal personnage féminin de ce roman, souvent installé aux terrasses des cafés, espaces à ciel ouvert, nous révèle ses rencontres passées, réelles ou imaginaires.
Livrée à la solitude, façonnée par le creuset d’ombre et de lumière de cette culture latine, elle égrène son quotidien fait de petits riens et nous dévoile un portrait de femme du Sud.

Claudine Marciano vit dans le sud de la France. Elle aime les voyages, les déambulations libres et la photographie.
Michel Dieuzaide a dit à propos de son travail photographique : « J’ai volontairement commencé par évoquer une palette de couleurs, car les photographies de Claudine Marciano trouvent leur inspiration dans cette gamme méditerranéenne.
Avec un regard rendu à l’inspiration du moment vécu, elle engrange nombre d’images comme un peintre en ses carnets, pour tenter de restituer le contenu de l’émotion vécue. »
Aujourd’hui, plutôt que de voyager à travers ses images, c’est avec les mots qu’elle nous invite à l’accompagner.

 

Ce qu'en disent les lecteurs :
« En fait, plus qu’un roman au sens conventionnel, Le rocher du Maure est un journal en miettes, écrit d’une façon vivement impressioniste. » Josep M. Fulquet (Professeur à l’université Ramon Llull - Barcelone)

 

LE GARDENIA BLEU
Roman

Claudine Marciano

ISBN 978-2-35780-038-0    13e

 

Avec son deuxième roman Le gardénia bleu, Claudine Marciano nous entraîne sur le parcours de deux femmes qui, au fil de leurs rencontres vont s’apprivoiser. L’une, Agnès avec sa façon d’appréhender le temps comme une éternité va permettre à Olivia, jeune immigrée italienne dans la ville de Marseille de poursuivre son chemin de liberté, malgré les souffrances vécues dans son enfance.
Cette terre du Sud et surtout cette ville au cœur des paysages marins, vont être le théâtre de leur complicité jusqu’à l’annonce du lourd secret d’Olivia.
Ces deux combattantes restent jusqu’à la fin du récit des femmes douées d’une grande vitalité, curieuses des autres et à la fois avides de solitude.
Claudine Marciano vit dans le Sud de la France. Avant d’écrire elle s’exprimait à travers la photographie. Michel Dieuzaide a dit à propos de son travail : « Avec un regard rendu à l’inspiration du moment vécu, elle engrange nombre d’images comme un peintre en ses carnets, pour tenter de restituer le contenu de l’émotion vécue. »
Elle est aussi l’auteur de Le Rocher du Maure (2007, éditions Domens).

 

 

LE POIGNET DE PHILOMENE

cochand.gif (190649 octets)Claudine MARCIANO

 

isbn 978-2-35780-087-8   16 euros

 

 

« En direct de Paris, Mario pouffait de rire, son portable enveloppé probablement de papier aluminium. Il aimait écouter la voix alchimique de son amie, une sorte de remède à ses tribulations. Il se réjouissait de l’entendre gamberger seule, face à l’horizon de la mer, depuis Marseille, cette ville pas très lisse, d’humeur changeante qui lui ressemblait un peu. Sa voix le rassurait quand elle balbutiait des paroles vers le large, vers lui et exportait sa joie de vivre. Il se créait une circulation, un partage entre ces deux êtres aussi différents qu’une fleur et une touffe d’herbe dans les jardins ordinaires ».
Le poignet de Philomène raconte l’histoire des retrouvailles de deux êtres solitaires qui s‘étaient depuis longtemps perdus de vue. Réminiscence dissemblable et complémentaire entre Mario, sorte de héros fatigué, aventurier à la dérive et Philomène à la mémoire entr’ouverte sur son ancienne blessure au poignet et ses émotions d’enfance, traces éphémères de moments uniques. Ce sera elle qui aidera Mario à fouiller et accoucher de ses souvenirs à la chronologie décousue. Au fil des rendez-vous ces deux-là tissent une amitié que le temps avait écartelé, une sorte de mélancolie joyeuse.

Claudine Marciano, qui vit dans le sud de la France, aime la photographie, les voyages, l’écriture.
Le poignet de Philomène est son troisième roman. Elle a déjà publié chez le même éditeur
Le rocher du Maure et Le gardénia bleu.

 

 

INFINIE MELODIE
Poèmes et illustrations

Sylvia Sass

Préface et adaptation française de Nicole Cordesse

 

ISBN 978-2-35780-002-1    26 e

 

« Celle qui est née au pays de Liszt et de Bartók, a décidé un jour de s’installer dans le sud de la France, dans la petite ville de Pézenas. Elle tomba sous le charme, un fameux soir d’été où elle chanta La Traviata au Festival d’Aix-en-Provence sous la direction de Michel Plasson. Cristallisation d’un concert exceptionnel et de l’accueil triomphal qui lui fut réservé. Emotion à la vue de la Sainte-Victoire découpant la campagne provençale. Magie d’un peintre fasciné avant elle par La célèbre Montagne, Cézanne…


La diva qui a incarné superbement Violetta, Carmen ou Médée interprète ici un rôle original, et dévoile – un peu – de l’âme de Sylvia.
Sylvia Sass apparait dans ce recueil fragile, sensible, profonde. Oubliés le strass et les paillettes des scènes internationales, elle abolit les distances et se montre dans sa pure féminité, dans son absolue humanité. »

Nicole Cordesse

 

 

 

 

LE TOUR DE TOI EN ECHARPE

Nourdine Bara

Préface d'Agnès Jaoui

ISBN : 978-2-35780-003-8     10 euros

 

« A plus que deux pas de la porte de mon appartement, là où normalement les raisons de m’arrêter, de ne plus respirer, de fermer les yeux, n’interviennent plus, plus à seulement deux pas d’une porte… et bien moi, je reste figée ! Je me rends compte, seulement maintenant, que je n’ai pas bien compris si j’ai été virée ou pas… on m’a juste dit de rentrer chez moi.»

Dans son odyssée ordinaire, Samia sublime le quotidien, l’observe avec incrédulité ou le guette dans l’ombre de sa propre timidité : patiemment mais résolument, elle noue les fils de sa trajectoire indécise, entre lignes de fuite et perspectives éblouissantes.
Par touches fugitives comme pour ne pas heurter son héroïne, Nourdine Bara esquisse le portrait d’un personnage fragile, souvent drôle, attachant à force d'être humain. A partir d'anecdotes, de bribes de mémoire, d'instantanés de vie, il aborde la fragilité de l’âme humaine, les griffures de l’enfance, la difficulté du rapport à l‘autre : ses "miettes" de vie croquées sur le vif sont autant d’échappées belles, d’images d’un monde aux saveurs douces-amères, plus proche à mesure qu’il se dérobe...
Christophe Colrat

Nourdine Bara est un jeune auteur montpelliérain, originaire de La Paillade. Le tour de toi en écharpe d’abord porté au théâtre, est son premier roman publié.

Site de Nourdine Bara

http://nourdine-bara.c.la/

 

CEUX QUI ERRENT - Traversée
Roman

Nourdine Bara

ISBN 978-2-915285-093-9    11e

 

C’est un très singulier personnage que nous conduit à suivre Tous ceux qui errent.
Son monologue, une histoire ? Pas vraiment. Un élan plutôt. Une balade. Plongés dans le huis-clos de ses pensées, alors qu’il erre dans la ville, sur les boulevards, à la gare, aux terrasses des cafés… nous voilà comme pris peu à peu dans son espace mental devenu espace de projection poétique.
Le narrateur, anonyme, n’a rien en particulier à nous dire, ou peut-être bien, de ce monde qui autour s’anime, s’agite, des choses très particulières à en dire.
L’étrange invitation est synesthésique !


Après Le tour de toi en écharpe, Nourdine Bara publie son deuxième roman aux éditions Domens.

Illustrations de Clément Birouste

 

 

LE CHEVAL DE MINGDAO
Poèmes et calligraphies

Anne-Marie JEANJEAN - Shanshan SUN

ISBN 978-2-35780-006-9    19 e

Ces variations à quatre mains sur les échos du passé évoquent Chomin, Yuexiu et Mingdao à travers quelques réflexions et interrogations dialoguées entre les deux poètes.
En effet, celles-ci – en laissant une large part à la subjectivité des deux auteurs et ne pouvant trouver place dans « L’Encre-phœnix » qui retrace au plus juste l’histoire de cette famille – ont permis un autre jeu de résonances… à travers un « là-bas/maintenant » plus personnellement abordé.

 

 

 

BOKIMBE

Christiane Péron-Scott

ISBN : 978-2-35780-015-1    18e

 

cochand.gif (190649 octets)Devant le mal étrange qui frappe le pays, une vieille broussarde revenue de Tanzanie, fuit sa ville et se réfugie dans les collines jusqu’au jour où un enfant mystérieux, surgi de nulle part, trouble sa belle solitude. Après une cohabitation quasi muette, un drame éclate. Obligée de veiller le petit malade, elle commence à lui parler de ses missions dans un village massaï et du vieux chef Bokimbé qui l’avait prise en amitié.
Dans la veine des conteurs africains, celui-ci raconte l’histoire fabuleuse de son grand-père. A travers mille péripéties où s’agite un bestiaire à la symbolique faussement naïve, l’auteur vous propose une réflexion sur les grands thèmes qui ont toujours préoccupé les hommes : la quète des origines et le passage de l’enfance à l’âge adulte pour arriver après bien des souffrances, à la connaissance de soi.

Après une carrière d’enseignante dans le Midi de la France, Christiane Péron-Scott qui a toujours écrit pour elle-même (nouvelles, poésies) publie son premier roman.

Illustration de : Jacinthe,
peintre à Lagrasse (11220)
www.jacinthe.com

 

 

 

 

UN ETE D'IMMORTELLES
Roman

Christiane PERON-SCOTT

ISBN 978-2-35780-045-8   18e

 

Pézenas, le 8 mai 1945. Laula écoute les cloches de l’armistice qui sonnent à toute volée. C’est la paix ! clame-t-on dans la ville en liesse. Pas pour la fillette, qui va comprendre à travers les photographies des journaux et les conversations des adultes tous les désastres d’une guerre dont elle s’était protégée grâce à l’immense jardin que son imagination avait transformé en paradis. Premières interrogations. Premières blessures adoucies par la perspective des prochaines vacances qui l’entraîneront loin de sa ville languedocienne.
Commence alors le grand voyage. C’est d’abord la découverte de Marseille, puis la traversée de la Méditerranée avec la promesse de cette île, la Corse, dont lui parle toujours sa mère. Les premiers jours passés à redécouvrir le pays maternel la font passer de surprises en surprises. Ici, tout la fascine : le paysage immense, la mer en toile de fond, la langue mystérieuse parlée par la famille. Mais surtout, il y a ces immortelles que la fillette garde dans sa poche comme un précieux talisman car, à ses yeux, leur parfum symbolise tout le charme de l’île. Cette année-là, les vacances sont très longues et Laula dont le corps et l’esprit se transforment à son insu va vivre une série d’aventures qui changeront l’enfant en une adolescente prête pour une nouvelle vie.

Christiane Péron Scott a déjà publié aux éditions Domens Bokimbé, roman qui se déroule en Afrique. Dans Un été d’immortelles l’auteur redonne vie au monde disparu qui a profondément marqué son enfance et rend hommage à toutes ces femmes anonymes mais admirables dont sa grand mère Victoire est la plus chère illustration.

 

 

 

UN AMOUR SOUS POMPIDOU

Pierre FEILLE

 

ISBN 978-2-35780-020-5    20e

 

Dans un Sud secret des années 70, et sous la présidence de Pompidou, l’histoire de deux collégiens – de milieux très différents – qui découvrent l’amour...
Un roman où se mêlent politique et érotisme.
Simple histoire ? Etude de mœurs ?
Une leçon de bonheur.

L’auteur a été, tour à tour, professeur, journaliste,
attaché de cabinets ministériels, éditeur (Giono, Follain),
marchand de tableaux.

 

 

LES FUGITIFS suivi de INVENTAIRE DES PERTES ET PROFITS

Sege Velay

isbn 978-2-35780-019-9   8 euros

 

Fugitif désigne celui qui s'enfuit ou s'est enfui, mais aussi ce qui passe ou se dérobe avec rapidité, qui est peu durable et passager. On appelle poésies fugitives des pièces brèves de circonstance, dont le fond est peu de chose ou (presque) rien. Une figure lie pourtant ce petit bouquet d'éphémères : celle des voyageurs immobiles, des affamés de vérités révélées, des évadés pour voir ; ceux-là dont le «besoin de consolation est impossible à rassasier». Je suis de leur côté. C'est pourquoi je parie sur les échappées et sur le miracle de la phrase, pour pénétrer l'inaccessible et rendre manifestes les puissances prodigieuses du dehors.

 

 

L'ŒIL A CLEF

Poèmes1980 - 2007

A. H. Benotman

isbn 978-2-35780-021-2   13 euros

 

 

Je gueule la poésie
comme un mauvais élève
sur une estrade de bois
Bientôt cet héritage
d’Écriture intuitive
me prendra à la gorge
Il me faudra reprendre
l’Errance et la Recherche
du Lire et de l’Écrire
Je gueule la poésie
comme un mauvais élève
sur l’échafaud de bois

(Cancre)

A. H. Benotman est né à Paris en 1960. Très jeune il connait l’enfermement et commence pour lui un parcours de révolte et de prison. Il écrit du théâtre et des romans noirs avant de militer en co-fondant L’envolée, un journal de lutte anti-carcéral. Aujourd’hui “sans-papiers” il continue d’écrire... et par la poésie de s’armer sur tous les terrains de combats contre l’enfermement intérieur et extérieur.

 

 

LE PARAPLUIE ROUGE

 

cochand.gif (190649 octets)Patricio SANCHEZ

Poèmes

Préface de Jean Joubert

isbn 978-2-35780-033-5    12 euros

Un porte-parole de la dictature condamnait en ces termes les écrivains exilés : « Quelques lâches, à Paris, s’obstinent dans leur éternelle nostalgie et écrivent de la poésie. » Pourtant la poésie restait l’un des recours contre la tyrannie et la violence. Elle résistait, à sa manière. Face à l’étouffement de la pensée, elle affirmait la primauté de la vie. Patricio Sanchez en témoigne, qui exprime tour à tour sa révolte et une célébration de ce que les surréalistes appelaient « le merveilleux quotidien ».

Venu d’ailleurs, Patricio Sanchez est né en 1959 au Chili, où il a passé son enfance et son adolescence. Exilé politique à dix-sept ans, sous la sinistre dictature de Pinochet, il séjourne à Paris, en Espagne, aux Etats-Unis. Naturalisé français en 1993, il s’établit avec son épouse et ses trois filles dans un village de la garrigue languedocienne, à proximité de Montpellier. Il enseigne la littérature hispano-américaine à l’université de Nîmes. (J. Joubert)

 

 

 

TERRE DE FEU suivi de NUAGES
poèmes

Patricio SANCHEZ

 

ISBN 978-2-35780-049-6    12e

 

« Ce recueil évoque mes racines : l’océan Pacifique, les volcans, la cordillère des Andes,
les colibris, le copihue, l’araucaria ; tout ce qui m’émerveille et me révolte
lorsque je vois passer les nuages en direction de Gibraltar ou de Patagonie. »

Né au Chili en 1959, Patricio Sanchez y a passé son enfance et son adolescence.
Exilé politique à dix-sept ans, il séjourne à Paris, en Espagne, aux Etats-Unis.
Naturalisé français en 1993, il réside dans un village de la garrigue languedocienne, à proximité de Montpellier. Il enseigne l’espagnol et la littérature hispano-américaine à l’université de Nîmes.

 

 

 

LUMIERE DU TRES PEU
Antipoème

Paul Godard

Avant-propos de Salah Stétié
Dessins de Jacques Clauzel

 

ISBN 978-2-35780-009-0    15e

 

Créer, c’est résister.
Au départ rougeoyant de la quête, une parole reprise, arrachée à l’abîme.
Désir surgi du rien, l’obscur est sans chemin. Une foi abrasée. Sur la pierre humaine fondatrice, vers l’inachevé gravitent, rapaces, des nuées d’inconnaissance.
Seul appui, le silence – miettes d’air que l’on mâche, soleils pétrifiés.
Entrer en poésie ? défaire.
Par éclairs, brèves déperditions de langue, reverser au noir.
Consumer le pas ébloui.
Jusqu’au seuil, courir en deçà vers la cime.
Nudité et partage.

Qui se souvient de Paul Godard ?
Il vit à Montpellier, publie chez Fata Morgana, croise Pierre Jean Jouve, André du Bouchet,
fonde « le chant des possibles », écrit en résonance, écoute aux confins.

Derniers livres parus :
Cantique du feu (Souffles, 2008) grand prix de poésie des écrivains méditerranéens.
Calligraphier la sève (Les Cent Regards, 2009) avec 18 photographies de Calatchi.

 

 

LA VALLÉE PERDUE

 

cochand.gif (190649 octets)Gilles L'HÔTE

Roman

isbn 978-2-35780-024-3   20 euros

 

Pour retrouver un document, un livre, une lettre, un portrait... et si les bibliothèques, bouquinistes, ventes aux enchères n’ont rien donné, la solution s’appelle Léonard Zantor, .
Dans La vallée perdue la recherche d’un manuscrit de Michelet va mener notre enquêteur bibliographique jusqu’en Mongolie, aventure qui va montrer qu’il n’a pas choisi un travail si paisible...

Gilles L’Hôte travaille à l’étude et la diffusion du savoir scientifique et historique dans le cadre académique. Auteur de documentaires éducatifs, il passe à la fiction avec cette Vallée perdue.

 

 

Réactions des lecteurs

Enquêteur bibliophile, Léonard Zantor est un cousin français d'Indiana Jones à la recherche d'une édition originale de Michelet. Un livre dont la dédicace fait le prix et qui sert de fil rouge à cette intrigue menée avec humour, depuis le Collège de France jusqu'en Mongolie. Zantor doit aussi percer l'identité du mystérieux client qui a fait appel à ses services. On ne lâche pas ce roman avant la fin, et sans souhaiter à Zantor de nouvelles aventures. M.P.

 

 

Cénotaphe, gravure
Roman

Pierre Lafont

ISBN 978-2-35780-040-3    12e

 

 

François Davogne, le grand-oncle de Jean, est pour sa famille une figure mythique. Ancien combattant de la guerre de 14-18, il a pu sauver un juif de la déportation pendant la deuxième guerre mondiale. Un juste ? De Venise à Bénarès, en passant par les quartiers populaires de Paris, son neveu Jean, guidé par le hasard des rencontres avec Elisabeth Dornton, découvre les ambiguïtés de Davogne : brillant critique d’art, collectionneur avisé, ou dandy margoulin ? Cénotaphe, gravure nous emmène au fil de l’extraordinaire destin d’une gravure du peintre Constable, dans le milieu artistique du Paris de l’Occupation et ses liens sulfureux avec les autorités nazies. Héros ou traitre ? Jean le découvrira : « Il y a des traitres qui trahissent et des traitres qui se trahissent. Ces derniers ne sont pas les moins redoutables ». La mémoire est aussi un cénotaphe.


Pierre Lafont est avocat. Né en 1952, il vit en Languedoc.

 

 

Lire le début :


Le ciel est plombé mais le petit garçon est indifférent au temps qu’il fait. Son sourire s’adresse à l’homme qui conduit la voiture. La voiture est noire. L’homme, lui, sait le temps qu’il fait. Il respire l’air d’ici, le lieu où il a souhaité venir. Il a expliqué au petit garçon que ce serait une bonne idée. Le petit garçon n’en sait rien. Son après-midi, c’était d’aller promener avec le grand-oncle François. C’était inattendu, parce que son grand-oncle est un homme de la ville. Jamais il ne l’a vu au volant d’une voiture. Pourtant, elle existe bien, cette voiture. Elle demeure dans un garage, sous une grande bâche en plastique, noire. Celle de son père aussi stationne dans un garage. Mais elle roule chaque semaine, et son père sait bien conduire. Souvent, on en change. On va voir les nouveaux modèles. Donc la voiture de son père, elle roule souvent. Elle n’est pas noire. Au garage, elle n’a pas de bâche.
L’oncle François est au volant, le petit garçon pense aux cylindrées puissantes dans lesquelles le grand-oncle, jadis, traversait la France, aux sièges confortables, au tableau de bord cossu. C’est ça la vraie découverte. Pas tellement le paysage. Les arbres sont comme les autres, plantés le long des routes. Il y a des champs, des collines, des villages. Probablement des lieux où d’autres petits enfants viennent passer leurs vacances, avec des grand-pères et des grand-mères, ceux qui cultivent les champs. Les champs, c’est de la terre, du vent, de la pluie. Du vide, rien qui interroge un enfant, une nécessité d’avant. Maintenant, on vit dans les villes, et la campagne, c’est comme un souvenir de famille.
La voiture va moins vite que celle de son père. Son bruit est différent. L’homme conduit comme on le faisait avant, pas comme son père. L’enfant rentre dans le monde d’avant. On conduit avec cérémonie dans de grands espaces vides. On ne pose pas de question. Rien ne bouge. Nul travail n’apparaît. Cela a toujours été, comment l’enfant peut-il l’ignorer ? Il existe d’immenses étendues froides, des arbres le long des routes, des villages, des nuages. Mais on ne voit pas les hommes. Il y en a pourtant, mais pas besoin de les voir. Comme les idées. A la ville, tout bouge. Ici, tout est comme avant, et c’est bien. Cela n’est pas à imiter, car l’avenir du petit enfant, lui a-t-on dit, est lourd de tant d’incertitudes. Mais à la campagne, les choses s’arrêtent. Et les questions demeurent sans réponse. De toute façon, la voiture traverse le froid et le vent, et rien de cela ne durera pour l’enfant. Donc l’enfant ne voit pas le ciel, ne respire pas l’air. Il regarde l’homme au volant, silencieux.
L’enfant sait que son grand-oncle François n’a rien à lui dire. Pourtant, il a parlé en fermant la voiture, et l’enfant sait que c’était pour ne rien dire. C’est pour cela qu’il sourit. Il sourit pour que l’homme n’ait pas peur de parler. L’enfant ne regarde pas le ciel. Il sait que le moment est fragile. Il faudra dire que cela s’est bien passé. Tout se passe toujours bien. Les questions, c’est des secrets d’adultes, c’est même des secrets tout court : quand on est bien élevé, on dit que tout va bien. Mais il ne faut pas mentir. Alors l’enfant fait tout pour que tout aille bien.

 

 

 

 

L'après Coup d'Etat
Roman

Guy Vassal

ISBN 978-2-35780-047-2    18e

 

Il s’appelle Vidal. Un nom partout très répandu Jean Vidal.
à Clamecy, pour tout le monde, il est Janou et il fait du théâtre. on fête ses dix-huit ans en ce 3 décembre 1851, lorsque survient la nouvelle du Coup d’État qui déclenchera dans la ville une terrible révolte. Janou à son insu, en deviendra le héros et le coupable...
En même temps, dans le Midi, comme à Paris et dans les deux-tiers de la France, les élus républicains ainsi que les artisans et paysans se sont à tel point soulevés que Louis-Napoléon Bonaparte déclenche une terrible guerre contre le peuple.
Pour Janou ce sera alors la fuite, le changement de prénom, l’engagement, sous fausse identité, dans une armée qui de Montauban à Toulouse ou Bagnères-de-Luchon, le conduira à s’engager dans l’aventure de la grande expédition du Laos et du Mékong avec, là-bas, la rencontre de Likna et, aussi, la découverte du bouddhisme...

Originaire du toulousain, Guy Vassal, auteur dramatique et scénariste de télévision, a, essentiellement, consacré sa carrière à l’histoire du Languedoc avec les grands titres : Le procès des Templiers, Les Cathares, L’Affaire Calas, Les prisonnières, Le procès de Jacques Cœur, La fête des fous, Mon royaume pour un canal, La guerre des Demoiselles.

 

MAM'ZELLE DESIR, QUE DIABLE !

 

cochand.gif (190649 octets)

Guy VASSAL

Roman

isbn 978-2-35780-082-3   15 euros

Louise Désir et Agathe Cheynet sont un vrai couple. Chanteuses d’opérette attachées au Théâtre de Nîmes, mais, un jour, licenciées au nom de la morale, justement parce qu’elles vivent en couple ; absolument inacceptable dans la capitale gardoise où, plus que jamais, s’affrontent les doctrines religieuses. Congédiées donc, elles se réfugient à Vauvert, petite ville où, curieusement, règne une liberté d’esprit et de croyance, ainsi que l’enseignement de la musique et du chant, ouvert gratuitement à tous les enfants et adolescents. En outre, il y a là-haut, sur la colline, un théâtre magnifique, l’Alcazar, construit voilà vingt ans par un bourgeois richissime et dans lequel se fait une programmation régulière d’opérettes. Mais des opérettes que Louise et Agathe, toutes deux, vont juger sans intérêt ni talent. Et de reprendre, alors, les choses en mains. Maintenant que la guerre 14-18 est finie, mais que tous les grands chanteurs-vedettes de Lyon ou de Paris, se trouvent comme tous les ans, quelque soit leur renommée, sans travail de mai à octobre car les théâtres sont fermés, pourquoi ne pas leur proposer de venir chanter ici les grands titres, avec cachets calculés sur les recettes et logement chez l’habitant ? Tant à Vauvert que dans les communes de tournée : Aymargues, Lunel, Aigues-Mortes, Sommières, Saint-Gilles...

 

 

 

 

SAIQUE ! Pas possible !

André NOS-PITIOT

ISBN 978-2-35780-055-7   18,00 €

DVD inclus

 


Per los joves e per los vièlhs

Saique, marque le doute, l’interrogation, la surprise, l’admiration et bien d’autres sentiments que l’on éprouve aussi en lisant certains contes. L’expression peut marquer le sentiment de tout lecteur qui découvrira ces légendes, d’une ancienneté très moderne, nés de l’imagination d’un individu, d’un groupe en effervescence ou de l’accumulation de siècle en siècle de récits qui se colorent, s’enrichissent, se tordent, rosissent ou noircissent au gré des temps.
Quel que soit leur ton, triste ou gai, tout le monde pourra y trouver sa pâture, selon le cas, dans la fable triviale, la gaîté triste, le merveilleux ou l’histoire traditionnell

Ces contes sont accessibles à tous, aux occitanistes puisqu’ils y retrouveront leur langue à lire ou à écouter (sur le DVD), et aux francimands qui pourront en apprécier la traduction française.
Légères ou lourdes, ces histoires sont le reflet bien particulier de la culture ancienne de Sète et de Pézenas, de Bouzigues et de Montagnac, de Castelnau-de-Guers et de Marseillan, etc.
Ces contes ont été présentés à Radio Montpellier en 1979.

André Nos-Pitiot
A d’abord vécu la langue d’oc parlée, et écouté les histoires du papé, puis est venue la découverte de la riche civilisation d’oc vécue ou littéraire, cela lui a donné le désir de faire partager cette joie simple que l’on éprouve en retrouvant une culture en danger mais encore bien vivante

 

LES BLOUSES GRISES

André Nos

ISBN : 978-2-35780-084-7    20 e

 

Ce qui est présenté ici n’est ni un compte-rendu historique, ni une réflexion philosophique sur une époque aujourd’hui révolue, mais un témoignage sans prétention, subjectif évidemment sur l’expérience vécue par des jeunes gens, obligés par le seul hasard d’un concours, à cohabiter à une certaine époque de leur vie, dans le but de se préparer à exercer le difficile métier d’instituteur pendant trente-sept ans et demi.
Ils avaient de 15 à 18 ans à l’entrée ; après quatre années d’études et de formation ils se trouvaient, encore adolescents, devant une classe. Ce texte est écrit non pour qu’on les admire, qu’on les imite ou qu’on les plaigne, l’auteur l’adresse surtout à ses camarades et aux nombreux autres normaliens qui ont connu une telle expérience, non pour qu’ils pleurent sur leur passé mais pour qu’ils revivent un instant ces moments agréables et difficiles qu’ils ont vécus. L’homme moderne trouvera tout cela dépassé, ah, oui c’est vrai, il faudrait dire obsolète mais on peut se poser quelques questions (cela nous interpelle quelque part) quand l’homme devient peu à peu un objet internationalement préfabriqué (tout numérique).

André Nos
Pur produit de la Laïque, Ecole primaire publique de Montagnac, Cours complémentaire, Ecole normale de Montpellier, Faculté des Lettres de Montpellier, instituteur à Fraïsse-sur-Agout, Les Matelles, Mauguio (Hérault), professeur de Lettres aux lycées de Lodève et de Pézenas.

 

CON FUOCO

Serge Velay

ISBN : 978-2-35780-066-3    14e

cochand.gif (190649 octets)« Il est manifeste, écrit Serge Velay, que partout la vie s'impatiente, qu'elle enfle et gronde derrière les conventions ; et qu'il n'y a rien de vivant dans un livre, qui n'aspire à s'en échapper pour rejoindre la vie ; c'est pourquoi – contre les gens de lettres – je soutiens que la littérature n'est pas une fin en soi. »
L'auteur s'arrache à l'impuissance de dire l'indicible à cette société déjà maudite par Rimbaud, pour nous enfoncer dans la chair à coups de phrases courtes comme des poignards les impératifs qui le poussent, l'obligent, l'épée aux reins, comme si nous étions pris dans une embuscade, à nous provoquer dans notre silence par les raisons innombrables qu'il a d'écrire – jusqu'à la dernière injonction : “J'écris, parce que moi, je dois.” Trente-six mille raisons d'écrire, aucune de se taire ».
Jean Carrière

 


Serge Velay a publié notamment La Vallée des voix, Le Gypaète barbu (Jacqueline Chambon), René Char. L'éblouissement et la fureur (La Manufacture), Dehors conquérant, Progrès en écriture assez lents (Jacques Brémond), Les Fugitifs et Le Palais d'été (Domens).

 

 

 

 

 

 

 

LE PALAIS D'ETE

Serge Velay

ISBN : 978-2-35780-069-4    13e

 


A la fin des années 70, Serge Velay, jeune professeur de philosophie passionné de littérature, rencontre Jean Carrière (1928-2005), romancier galonné, prix Goncourt 1972 pour L'Epervier de Maheux. S'en suivront près de trois décennies d'amitié et de complicité féconde. Le Palais d'été réunit deux suites de fragments composées à dix ans d'intervalle (2005 et 2015), en mémoire de l'écrivain disparu. Cet album est, tout à la fois, la chronique pudique d'un deuil, un portrait amoureux de l'artiste et un éloge fervent de la littérature et de la musique. « On me reprochera probablement le décousu de ces pages, écrit Serge Velay, mais je ne voulais pas serrer mon ami dans un livre comme on met au tombeau. Pour laisser résonner sa parole, je désirais lui faire une maison de mots ouverte aux quatre vents, dans un décor qui aurait toutes les apparences du désordre. » On lira donc ce livre comme il a été écrit, suivant « la règle du papillon » : au hasard – et au risque de s'égarer dans les parages de la « vraie littérature ».
Serge Velay a publié notamment La Vallée des voix, Le Gypaète barbu (Jacqueline Chambon), René Char. L'éblouissement et la fureur (La Manufacture), Dehors conquérant, Progrès en écriture assez lents (Jacques Brémond), Les Fugitifs et Con fuoco (Domens).

Revue de presse :
L’OBS (Le nouvel Observateur) 11 au 17 février 2016

HUMEUR : ’’Merci de ne pas passer à côté de ce très beau petit livre, qui ne s’avantage pas et qui se mérite. Publié chez Domens, à Pézenas, sous une couverture janséniste, signé par un écrivain nîmois que ses textes sur Novalis ou Char, ses poèmes, fragments et inventaires ont rendu précieux, mais pas célèbre, « le Palais d’été » (13 euros) est en apparence, un album de regrets. Serge Velay se remémore en effet son ami Jean Carrière, disparu en 2005 et dont « l’étoile a pâli », qu’il allait autrefois visiter dans sa maison de Domessargues. Le romancier de « l’Épervier de Maheux », prix Goncourt 1972, y vivait toujours derrière des volets clos. Car la lumière du Gard et la beauté du monde faisaient souffrir cet homme à « gueule d’Indien » qui pleurait encore son paradis de l’enfance et ses parents musiciens. Bienheureux et si douloureux Jean Carrière. Il aimait Héraclite, Giono, Ravel, Melville, Sigourney Weaver, et ne s’aimait pas. « Il avait demandé à la littérature plus qu’elle ne peut donner », écrit celui qui l’a accompagné jusqu’à son dernier soupir et le fait revivre aujourd’hui dans une prose enchanteresse. Ce portrait fraternel de l’auteur d’« Un jardin pour l’éternel » se double d’un art cynégétique d’écrire et même d’un traité de sauvagerie, où Serge Velay répertorie les raisons qu’avaient ces deux grands révoltés de croire à la puissance des mots, à la musique des phrases, aux vertus de la solitude et à la présence des morts. Sur le bureau de Jean Carrière, assure son ami, rien n’a bougé, les feuilles et les stylos l’attendent.’’
Jérôme Garcin

 

 

SAINT-PETERSBOURG fantôme de ville

Serge Velay

ISBN : 978-2-35780-074-8    11e

 

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« Dans ces pages plaçées sous le double signe du malaise et de la sidération, je m'en suis tenu à ce que j'avais ressenti. Mais tout bien considéré, il est probable que lePétersbourg que j'ai découvert ne diffère guère de celui que Julien Gracq avait imaginé, lequel ressemble d'ailleurs à la cité déconcertante et crépusculaire dont tant de livres ont parlé.».

 


 

 

 


 

DÉJOUER LE DÉMON

Serge Velay
Post-face de Jean-Pierre Védrines

ISBN : 978-2-35780-159-2    15e

 


Contre le temps vorace, la camarde aux aguets, que peut la littérature? Déjouer le démon est la réunion d’un poème en prose, de notes d’atelier et d’extraits d’un journal. « On écrit toujours au-dessus de ses moyens, notait Georges Perros, on écrit toujours avec ce qu’on n’a pas. » Lorsqu’on écrit « ce qu’on ne sait pas écrire », déchanter est le risque. C’est ce qu’illustre ce livre endeuillé, où se combinent un exercice d’amitié, le portrait d’une ville et la chronique de sa composition. « On est allé trop loin pour renoncer à ce que l’on est. Au risque de l’imposture ou du ridicule, écrit Serge Velay, on aura fait tant bien que mal son métier de poète. Pour l’intention, la beauté du geste. »

Né à Nîmes en 1948, Serge Velay a publié notamment René Char. L’éblouissement et la fureur (Olbia), La Vallée des voix et Le Gypaète barbu (Jacqueline Chambon), Dehors conquérant et Progrès en écriture assez lents (Jacques Brémond). Aux éditions Domens : Les Fugitifs, Con fuoco, Saint-Pétersbourg. Fantôme de ville et Le Palais d’été.

 

 

LE JOUR SE DÉPLIE
poèmes

Jeanne BASTIDE

 

ISBN 978-2-35780-073-1    11e

« paupières de terre
emportez-moi sur vos sillons
que je réinvente l’herbe »

Jeanne Bastide
Méditerranéenne, elle est née à Montpellier.
Pas le Montpellier de la ville, celui de la campagne. Un berceau de pierre dans un écrin de vignes.
Se consacre à l’écriture, la sienne et celle des autres. Après des études littéraires à Aix en Provence elle devient animatrice d’ateliers d’écriture. Elle intervient dans des structures institutionnelles, des associations, des librairies ou des médiathèques depuis maintenant plus de 20 ans.
Publiée à l’Amourier et à la Clavière. Elle publie également en revue.
Livres d’artistes.

 

 

QUAND LES VIGNES CRIENT LEUR SOLITUDE
   QUAND LAS VINHAS CRIDAN SA SOLESA

Jeanne Bastide
Poèmes

Revirada  de Joan Creissac
978-2-35780-092-2    12 euros

 

« Cela dépend du paysage.
Tout devient possible sur des terres de vignes.
C’est à côté. C’est là, tout proche.
Il suffit de pencher le cœur. »


Jeanne Bastide est une méditerranéenne. La vigne l’accompagne - avec ses saisons.

 

 

JE NE COURS PLUS APRES MON OMBRE     

Jeanne Bastide

ISBN : 978-2-35780-167-7    12e

 

La petite fille ne court plus après son ombre, elle s’y repose, soupèse le poids de l’enfance – recompose un univers.
Toute une existence qui balbutie des vies disparues.
Avec le sombre des contes et la lumière des fées,
L’air, le soleil, l’horizon à inventer,
L’énergie qui vient de la terre sous les pieds.
Et un grand-père aux grandes mains calleuses.
Travail de débroussaillage pour arriver à recoudre toutes les ombres...
Et en faire une enfance ourlée au fil doré.
« Je ne cours plus après mon ombre. Non. Je voudrais m’y reposer – comme on enfile une chemise pour la nuit. M’y reposer un moment. Et qu’elle soit à la bonne taille. L’ombre, ça te suit. Toujours. Ça te prolonge. Ça accompagne. »
Psychologue de formation, Jeanne Bastide a été un temps enseignante avant de se consacrer à l’écriture, la sienne et celle des autres.
« Je ne cours pas après mon ombre » est le quatrième livre publié aux éditions Domens.

 

 

LUCINDE ou L'ÉTANG DE L'OR

Inédit

 

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Gaston BAISSETTE

Roman

Préface de Gilles Gudin de Vallerin

isbn 978-2-35780-081-6   16 euros

« Pour mieux se lier à la mer, l'autre été – et parce que sa maison de famille en est trop éloignée à son gré – Gaston Baissette avait construit, sur la grève la plus solitaire, une sorte de hutte faite de toile et de branchages.
Et il ne voulait plus parler qu'avec la brise et le flot, et un vieux pêcheur de ses amis…
De cette retraite est sorti un roman, dont j'ai pu lire quelques chapitres ; roman qui n'a point paru encore – et c'est dommage, car il y est question, dans un style libre et dégagé, de la mer, voisine d'un jeune homme épris de la vraie vie et simple – puis de la douceur du soleil et de deux jeunes filles – c'est-à-dire des mystères essentiels qui charmeront éternellement le cœur […]. »
Louise Espinasse-Mongenet

Gaston Baissette (1901-1977), médecin-écrivain est issu de familles de viticulteurs de l’Hérault. Poète, ami des Surréalistes, homme de revues, engagé dans la Résistance, il est l’auteur de L’Étang de l’Or, Ces grappes de ma vigne, Le Soleil de Maguelone...

 

L'ÉTANG DE L'OR

 

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Gaston BAISSETTE

Roman

Préface de Gilles Gudin de Vallerin

isbn 978-2-35780-080-9   22 euros

 

Gaston Baissette (1901-1977), médecin-écrivain est issu de familles de viticulteurs de l’Hérault. Poète, ami des Surréalistes, homme de revues,
engagé dans la Résistance, il est l’auteur de L’Étang de l’Or,
Ces grappes de ma vigne, Le Soleil de Maguelone...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TIBOUGE
Tome 1 : Têteblanche

Jeunesse

Michel FRUITET

 

ISBN 978-2-35780-079-3    12 e

Illustration couverture : Phi

En ce temps-là les aigles, les loups et les lynx étaient bien plus nombreux et féroces qu’ils ne le sont maintenant. Les autres peuples les appelaient les sanguinaires. Malgré le Grand Conseil ils vivaient en maîtres absolus sur la vallée de la Carança. Un jour naquit Tibouge, une jeune marmotte incapable de s’arrêter ne serait-ce qu’une petite seconde. Les marmottes de son clan ne la supportaient plus. Heureusement Barbegrise propose d’aller consulter Têteblanche, celle qui peut lire dans les âmes…
Tibouge, celui qui va transformer le rapport entre les peuples.

 

Michel Fruitet est pédopsychiatre, thérapeute d’enfants. Il a écrit, “Le dessin chez l’enfant en psychothérapie“, à l’adresse des professionnels de l’enfance. Depuis de très nombreuses années il aime conter des histoires qu’il improvise pour les enfants. Catalan, il aime se retrouver dans les gorges de la Carança.

 

 

 

ÉTÉ 37

 

cochand.gif (190649 octets)Bernard LAGARRIGUE

Roman

isbn 978-2-35780-083-0   12 euros

Été 37.
En Espagne la guerre fait rage depuis l'agression franquiste soutenue par Hitler et Mussolini contre la République.
En juillet 1937, un cargo républicain est attaqué au large de la Camargue par un sous marin franquiste, plusieurs marins sont tués, l'un d'eux ne sera jamais identifié…
Des années plus tard, dans le cimetière d'un village de pêcheurs, une femme observe discrètement une cérémonie à la mémoire de ces marins républicains tués dans cette attaque puis elle dépose au pied d'une stèle un bouquet de fleurs.
Rouges, jaunes, mauves, les couleurs de la République...

Diplômé de l'école de journalisme de Strasbourg c'est à Carcassonne, à Midi Libre, que cet audois né à Rodez a écrit ses premiers « papiers » avant d'émigrer vers les Alpes. Journaliste indépendant pendant plusieurs années, il rejoint France 3 Alpes en 1982, puis France 3 Languedoc-Roussillon en 1990. Jusqu'à son départ il y présentera le journal télévisé et animera une émission politique hebdomadaire. Bernard Lagarrigue a publié "Jean Huillet, la voix du peuple vigneron", (Domens, 2010).

 

 

LETTRES A L'AMI ALLEMAND

Récit

Yves GOURMELON

 

ISBN 978-2-35780-089-2    17 e

« Comment as-tu fait, ma mère, pour garder le silence toute ta vie sur ce qui a été sans doute ton seul grand amour ? comment as-tu fait pour te taire toute ta vie sur ces mois à Quiberon, dans ce réduit où les Allemands résisteront aux alliés jusqu’en mai 1945 ? Comment as-tu fait pour garder le silence sur ces mois de grossesse, dans cette bande de terre où l’on ne trouve plus rien à manger, ou alors à des prix prohibitifs ? »
Un homme, le narrateur, vient à Camaret, en Bretagne, pour y enterrer sa mère, Antoinette, morte à 98 ans, met de l’ordre dans la maison familiale après les obsèques. Il découvre les nombreuses lettres que recevait Antoinette d’un soldat allemand rencontré alors que les troupes du Reich occupaient la presqu’île de Crozon. Ce ne fut pas une banale aventure mais une véritable histoire d’amour, pendant presque 60 ans, entre Antoinette et Josef. Cette découverte bouleversante incite l’auteur à remonter le passé, à faire revivre l’histoire de ces années noires dans la région où il est né.

Yves Gourmelon, homme de théâtre (metteur en scène, comédien, directeur de théâtre), est l’auteur de plusieurs pièces. Ce texte est son premier récit.

 

 

 

POUR SECOURIR LA NUIT

Jean-Pierre BAROU

poèmes

Peintures de Claude-Henri Bartoli

ISBN : 978-2-35780-090-8    60 e

 

cochand.gif (190649 octets)Edition originale tirée à 60 exemplaires
contenant une œuvre originale de Claude-Henri Bartoli
numérotés de 1 à 60.

 

Jean-Pierre Barou
Son dernier ouvrage : La guerre d’Espagne ne fait que commencer (Seuil, 2015). Son premier poème publié : celui-ci. Il est l’éditeur d’Indignez-vous ! de Stéphane Hessel.

Claude-Henri Bartoli
Est né à Nice en 1943. Il expose depuis 1964 dans de nombreux pays et a participé à près de 200 expositions tant personnelles que collectives en France, Allemagne, Belgique, Hollande, Maroc, Malawi, Guinée, Libye, Mexique. Il a en outre été responsable de plusieurs galeries d'art à Paris et Montpellier, responsable des expositions du Musée de Bédarieux dans l'Hérault et conseiller auprès d'institutions en relation avec l'éducation artistique. Il a écrit des préfaces pour de nombreux artistes. Le monde des arts est son monde. Sa démarche artistique est très simple : trouver, débusquer, s'approprier, partout, dans toutes les civilisations, les signes d'un « esprit » qui nous quitte. Il vit actuellement au Mexique.
(Henri DESSOUBEAUX)

 

 

 

 

Edition courante :

978-2-35780-101-1   10 e

 

 

ET SI ON S'ECRIVAIT

Pierre PAGES

 

ISBN 978-2-35780-103-5    10e

 

 

Autour du personnage de Tristan, des lettres échangées entre parents, grands-parents et petits-enfants pour évoquer le bonheur, le partage, la maladie, les non-dits, la mort... la vie quoi !

Pierre Pagès, enseignant, directeur du Centre Ressources Molière à Pézenas.
Parfois formateur, comédien, metteur-en-scène, passeur de mots et d’histoires...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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